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RDC : le prince Sheikh Ahmed souhaite investir dans l’énergie et l’agriculture

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Sheikh Ahmed Dalmoon, membre de la famille royale des Emirats arabes unis, est intéressé à investir dans deux secteurs prioritaires en RDC, à savoir : l’énergie électrique et l’agriculture. Il a abordé les opportunités de ces investissements avec le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi au cours de l’audience qu’il lui a accordé jeudi dernier à Kinshasa.

«Nous avons discuté de différentes opportunités dans le pays dans le secteur où il y a plus de besoin, comme celui de l’énergie électrique. C’est très important de comprendre que cette partie de terre a beaucoup d’eau et de terre fertile. Nous allons aussi coopérer dans le secteur de l’agriculture», a-t-il déclaré à la presse présidentielle.

Au sortir de cette audience, cet homme d’affaire s’est dit rassuré par le Chef de l’Etat pour apporter ses investissements en République Démocratique du Congo. Dès lors, il espère signer dans les prochains jours, avec le gouvernement congolais, un protocole d’accord afin d’orienter ces investissements vers le Congo.

En rappel, la RDC ne figure pas dans le top 20 des pays qui attirent le plus d’investissements en Afrique comme l’Egypte, la Tunisie, l’Ile Maurice, le Ghana, le Kenya, etc.

Des experts évoquent plusieurs faiblesses liées notamment à l’ancrage politique du processus de mise en œuvre des réformes, à la coordination institutionnelle de la mise en œuvre des réformes, au dialogue public-public et public-privé, à la forte résistance de l’Administration publique à appliquer les réformes initiées, à la corruption, et à l’impunité.

Dès lors, l’attitude du chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, souhaitée jusqu’au-boutiste, est saluée au regard de la nécessité pour la RDC de placer le processus de mise en œuvre des réformes à un niveau élevé de l’Etat.

Mais aussi celle d’ériger des Zones Economiques Spéciales à travers le Pays, d’adapter le Code des Investissements en vigueur à la politique économique actuelle du pays, de faciliter les conditions d’entrée des investisseurs étrangers en RDC et de renforcer le pouvoir de  l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI).

Agnès KAYEMBE

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