RDC: le prix du maïs reste stable sur le marché de Lubumbashi malgré ce temps de soudure !

Le maïs se négocie actuellement au meilleur prix variant entre 23 000 et 26000 CDF sur le marché de Lubumbashi dans le Haut-Katanga. Cette situation est inédite en cette période dite de « soudure », qui n’est autre que la période de l’année précédant les premières récoltes et où le grain de la récolte précédente peut venir à manquer.

Cette période est généralement caractérisée par une pénurie et flambée brutale des prix parfois accentuée par la spéculation. Du coup, le gouvernement provincial se réjouit de cette accalmie sur le marché de Lubumbashi.

Car à la même période de l’année 2019, le maïs avait coûté beaucoup plus. Le prix du sac de 25 kg était élevé à 37 000 CDF voire même 40 000 CDF à un certain moment.

A vrai dire, cette stabilité du prix de maïs est consécutive aux efforts consentis par les autorités provinciales pour disposer d’un stock nécessaire en vue de juguler la carence en cette période de rareté. Et de surcroît permettre de stabiliser le prix sur le marché.

En effet, il a été retenu au cours de la table ronde organisée en septembre 2019 que le gouvernement provincial apporte un appui en intrants aux cultivateurs de maïs. Cela, dans l’objectif de ne plus dépendre des pays étrangers pour avoir le maïs.

Nous y sommes arrivés ensemble avec nos fermiers du Haut-Katanga qui y ont cru, qui ont cultivé et qui vont cultiver encore cette année pour que le prix du maïs reste stable et soit même revu à la baisse d’ici quelques temps… pic.twitter.com/ZovQapFhCV

— Jacques Kyabula Katwe (@JacquesKyabula) October 24, 2020

Des grands fermiers et petits planteurs ont ainsi bénéficié des intrants agricoles du gouvernement provincial. En retour, un faible pourcentage a été retenu sur leur récolte.

Le gouverneur de province du Haut-Katanga, Jacques Kyabula, salue cet exploit dans la lutte contre la dépendance à l’importation de la farine de maïs. Ce dernier compte renforcer sa politique agricole basée sur un partenariat public-privé aujourd’hui porteur des résultats encourageants.

Patrick BOMBOKA