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RDC : le processus du retrait progressif de la Monusco déjà amorcé

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RDC : le processus du retrait progressif de la Monusco déjà amorcé !

La MONUSCO n’est plus présente actuellement que dans six provinces de la Rd Congo alors quelle opérait dans 20 provinces. Tout est mis en oeuvre pour réduire encore ses effectifs. C’est en substance le message lancé par Leila Zerrougoui, représentante spéciale du secrétaire général des Nations Unies en RDC au cours d’une conférence qu’elle a tenue ce jeudi 03 octobre 2019.

Notre rôle n’est pas de rester en RDC, non plus de garder la RDC comme un enfant sous tutelle ; ce n’est pas notre objectif. L’objectif, c’est quand on quitte un endroit, on ne revient pas. Et on ne revient pas parce que les choses n’ont pas été bien prises en charge par les autorités au regard des fonctions régaliennes de l’Etat, parce que dans tous les pays, il peut y avoir des problèmes, mais si on peut les gérer sans que le Conseil de sécurité ne s’en mêle, sans qu’on affecte la stabilité de la région, ça devient un problème interne de l’Etat “.

Leïla Zerroudi est également revenue sur sa participation à la 74 ème session de l’Assemblée générale de l’ONU à New York (USA), sur le mandat de la MONUSCO et son retrait progressif, sur la consolidation de la paix ainsi que les différents défis qui restent à relever.

Pour la stabilité de la paix et la solution durable concernant la maladie Ebola en RDC, Madame Zerrougoui estime que la stabilité se construit avec la loi.

Enfin, au sujet de groupes armés, la patronne de la MONUSCO a mis l’accent sur l’apport de son institution.

« Les groupes armés se reconstituent depuis de 20 ans en RDC. Il faut travailler sur les causes profondes et nous y travaillons. L’action militaire fait partie et nous nous préparons avec la RDC parce que nous sommes ici pour appuyer la RDC, c’est ça notre rôle”, a – t – elle précisé.

Pour Leila Zerrougoui, ce sont des opérations complexes qui ne les empêchent nullement d’y travailler de façon holistique ensemble avec l’Etat congolais.

En rappel, le chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi avait, lors de sa première intervention du haut de la tribune des Nations Unies, appelé à l’urgente nécessité de réadapter la configuration de la MONUSCO à l’évolution de la situation sur le terrain, en concentrant davantage les efforts sur les capacités d’intervention opérationnelle des forces onusiennes aux côtés des forces armées de la RDC.

« La RDC a encore besoin de la MONUSCO, mais une MONUSCO non pléthorique, bien équipée, forte et dotée d’un mandat adapté, à l’image de la brigade d’intervention rapide qui avait jadis mis en déroute le Mouvement M23 », avait il déclaré devant les autres Etats membres des Nations Unies.

Agnès KAYEMBE

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