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RDC : le projet “Jardin scolaire” vise à planter 1 milliard d’arbres en cinq ans

Le monde célèbre, ce 5 juin 2019 comme chaque année, la journée mondiale de l’Environnement. A Kinshasa, le chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, a décidé de lancer le projet intitulé : «Jardin scolaire pour 1 milliard d’arbres en cinq ans». Objectif : reboiser la ville de Kinshasa et, par extension, celles des autres provinces du pays.
En effet, ce projet s’érige en remède adapté au problème criant de déboisement que connait principalement la ville de Kinshasa et toute la RDC. Une déforestation accrue par le besoin croissant en bois de la population.
A ce titre, les enseignantes et les élèves seront initiés dans les pratiques de reboisement en plantant des arbres.
« Nous nous attaquons à l’amélioration du climat par le reboisement. Les écoles conventionnées catholiques ont été choisies, elles recevront de plantules. Cette démarche pourra faire tache d’huile vu que notre pays à vocation agro-forestière», a déclaré le conseiller spécial du chef de l’État chargé de l’Environnement et développement durable, Dieudonné Musibono.
Le projet « Jardin scolaire pour 1 milliard d’arbres en cinq ans » a été initié le 30 avril à Saint Joseph devant 500 enseignantes qui vont coordonner ce projet et à qui il a été remis de plantules. Au finish, une récompense financière est réservée à toute école qui se distinguera par le nombre des arbres plantés.
Une ville sans arbre, est une ville sans poumons car les arbres purifient l’air, a conclu cet expert en environnement. La population congolaise est invitée à emboîter les pas pour verdir la ville de Kinshasa et pourquoi pas toute la RDC.
La célébration de cette année sous le thème « la pollution de l’air ». Un thème qui répond aux défis de l’heure sur la qualité de l’air que nous respirons.
Pour le professeur Musibono, il faut différencier la pollution de l’air dû au gaz à effet de serre à la pollution de l’air par de micro particules qui contribuent au cancer de poumon. Il est possible d’éviter cette pollution, par un contrôle de l’âge de véhicules.
Selon la vision du chef de l’Etat, il faudra installer de capteurs de gaz et particules dans de villes sensibles comme Kinshasa, Mwanda, Kolwezi, Lubumbashi, Likasi, Kambov. Ces capteurs vont indiquer la quantité de particules présentes dans l’air et quand la norme est dépassée, on peut déclencher l’alerte.
A RE(LIRE) : 5 juin 2019, l’exécutif national appelle à la protection de l’environnement !
Des statistique sur la pollution atmosphérique renseignent que 92 % des personnes dans le monde ne respirent pas un air pur. La pollution de l’air coûte 5 000 milliards de dollars par an en coûts sociaux dans le monde.
Chaque année, environ sept millions de personnes dans le monde meurent prématurément suite à la pollution atmosphérique, dont environ quatre millions en Asie-Pacifique.
La Journée mondiale de l’Environnement 2019 exhortera les gouvernements, l’industrie, les communautés et les individus à se réunir pour explorer les possibilités existantes en termes d’énergies renouvelables et de technologies vertes; à améliorer la qualité de l’air dans les villes et les régions du monde.
La pollution à l’ozone au niveau du sol devrait réduire les rendements des cultures de base de 26 % d’ici 2030.
Nadine FULA