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RDC : les FARDC bénéficient de la formation du 2ème bataillon « jungle » offerte par la France

Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont bénéficié de la formation du 2ème bataillon « jungle » dispensée par un détachement des éléments français au Gabon (EFG) composé d’une cinquantaine de militaires français.
Certaines unités spécialisées du 2ème bataillon ont eu l’opportunité de recevoir leur formation au centre d’entrainement au combat en forêt du Gabon, dans la région de Libreville.
En effet, la cérémonie de clôture de ladite formation s’est tenue, le jeudi 9 juin 2022, au camp militaire de Kibomango. C’était en présence de l’Ambassadeur de France en RDC, Bruno Aubert; de hautes autorités militaires congolaises, du Commandant des éléments français au Gabon, le Général François-Xavier Mabin, ainsi que des représentants de la Mission de l’Organisation des Nations unies en RDC (MONUSCO).
Il sied de rappeler qu’en 2021, la France s’était engagée à renforcer son partenariat militaire opérationnel et à contribuer au renforcement des capacités des FARDC pour lutter contre les groupes armés qui sévissent à l’Est du pays.
Dès lors, les éléments français au Gabon (EFG) ont accompagné un premier bataillon « jungle » opérationnel dans le Nord-Kivu depuis septembre 2021.
L’objectif était de former l’ensemble du bataillon au combat défensif et offensif, avec un accent particulier sur le combat en jungle : tir, lutte contre les IED, secourisme…
Les officiers de l’Etat-Major du 2ème bataillon ont également reçu une formation spécifique à la mise en œuvre d’un Poste de commandement (PC) tactique en opération.
Au total, la France s’est engagée à former trois bataillons « jungle ». Les retours satisfaisants sur les performances du premier bataillon témoignent de la qualité de la formation dispensée. Les autorités congolaises peuvent compter sur l’expérience du combat et la connaissance de l’Afrique centrale de l’armée française pour dispenser une formation adaptée qui répond aux besoins opérationnels.
Agnès KAYEMBE