RDC : les personnes en situation d’handicap et leur désir de participer à la construction du pays

Les personnes vivant avec handicap subissent des discriminations de plusieurs ordres au sein de la communauté. La difficulté par exemple d’accéder aux postes de prise des décisions en RDC. Malgré cela, elles veulent continuellement participer à la construction du pays.

« Les aspirations des personnes vivant avec handicap sont très souvent grandes et elles rêvent grand. Ce sont des personnes qui ont aussi besoin de pouvoir participer, être vues, entendues et aussi valorisées », révèle Sylvain Obedi, fondateur et directeur exécutif de l’organisation Enable the Disable Action (EDA), une organisation des personnes vivant avec handicap.

Pour la même source, il n’y aura jamais de changement à l’égard des personnes vivant avec handicap sans leur propre présence lors des prises de décisions.

« Le changement ne peut intervenir qu’uniquement si on participe à la prise des décisions, si on n’est pas ceux-là qui subissent les décisions mais qu’on soit parmi ceux-là qui prennent des décisions », a-t-il expliqué.

Sylvain Obedi renseigne que les personnes handicapées sont représentées à tous les niveaux aux élections prévues en décembre 2023.

« Dans cette législature, et à tous les niveaux d’ailleurs des élections, du municipal à la présidentielle, il y a des personnes handicapées qui se sont déclarées candidates », dit-il.

En outre, il estime que les handicapés recherchent des occasions pour prouver leur compétence.

« Les personnes vivant avec handicap ont toutes les habilités possibles pour occuper les postes de prise de décisions. Ces personnes en situation d’handicap ont besoin d’opportunités pour pouvoir prouver leur compétence », a-t-il indiqué.

Sylvain Obedi a fait savoir que son organisation offre une plateforme aux personnes en situation d’handicap, d’ici et d’ailleurs, qui les mette en réseau et permet le partage des expériences des uns et des autres.

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Cet article est réalisé dans le cadre de la vulgarisation du bulletin Sango ya Bomoko, qui collecte et répond aux rumeurs qui circulent dans la communauté pour prévenir le développement de discours de haine, tribalistes et la désinformation capables de briser la cohésion sociale.