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RDC : l’Etat a perdu plusieurs millions de dollars à travers la cession des actifs miniers de la Gécamines à Evelyne Investments (rapport)

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La cession définitive par la société Générale des Carrières et des Mines (Gécamines) des actifs miniers dont certains très convoités en faveur Evelyne Investments ont induit d’énormes pertes au Trésor public de la République Démocratique du Congo (RDC).

C’est du moins ce que révèle le dernier rapport publié par la Coalition pour la Gouvernance des Entreprises Publiques (COGEP).

Selon cette organisation de la société civile, la cession définitive conclue entre la Gécamines et Evelyne Investments contre un loyer de 39 000 dollars par an à raison de 1 500 USD par carré amodié ainsi qu’un pas de porte de 125 USD par tonne extraite de cuivre serait déséquilibrée.

Pour la COGEP, « bien qu’aucune évaluation systématique ne soit réalisée, il est évident que les permis ont été cédés à vil prix ».

Dans son argumentaire, la Coalition pour la Gouvernance des Entreprises Publiques fustige le fait que 51% des parts d’Evelyne Investments ont été ensuite
revendues à ERG à 50 millions de dollars américains, un montant cinq fois plus que les 10 millions de pas de porte versé à la Gécamines.

Sans aucune valorisation des actifs obtenus, Berros a donc empoché quarante (40) millions de dollars américains tout en conservant 49% des parts. En d’autres termes, la Gécamines pouvait mieux vendre ses actifs.

La COGEP a formulé ainsi un certain nombre de recommandations au Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, à savoir notamment :

• ordonner la révision de tous les contrats miniers conclus de 2009 à ce jour en vue de vérifier la régularité de leurs procédures et l’équité de leurs termes contractuels, le cas échéant ordonner leur résiliation ;

• ordonner à l’Inspection Générale des Finances (IGF) d’auditer la gestion des mandataires de la Gécamines soupçonnés auteurs ou complices des violations répétées des lois, de détournements, des malversations financières et des actes de corruption, du bradage des actifs miniers, et établir les responsabilités le cas échéant ;

• s’abstenir de nommer des anciens mandataires de la Gécamines soupçonnés auteurs ou complices des actes de corruption, de malversations et de bradage des actifs miniers tant
qu’aucune enquête crédible n’aura établi leur innocence.

Mitterrand MASAMUNA

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