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RDC: lois diverses à portée linguistique (analyse Sango ya bomoko)
Le fait d’être ”swahiliphone” n’exclut personne ni aucun territoire de la RDC. Une rumeur haineuse circule sur les réseaux sociaux selon laquelle l’Est n’est pas dans le pays (RDC) car les swahiliphones sont des étrangers.
” Ceux qui font circuler cette rumeur ne sont pas informés car le swahili, l’une des langues nationales de la RDC est une langue africaine qui a été fortement influencée au fil des ans par d’autres langues telles que l’arabe, l’anglais et le portugais suite à l’avènement des missionnaires occidentaux et des esclavagistes orientaux. Originaire d’Afrique de l’Est, le Swahili signifie langue de la côte. Il est parlé dans plus de 14 pays :Tanzanie, Kenya, Ouganda, Rwanda, Burundi, RDC, Soudan du Sud, Somalie, Mozambique, Malawi, Zambie, Comores, et jusqu’à Oman et au Yémen au Moyen-Orient “, s’est confié, à Sango ya bomoko, Théophile Safari, docteur en Français et Langues Africaines, Chef de Travaux à l’ISP Goma.
Ce que dit la constitution du 18 février 2006
Dans son article 1er, la constitution de la RDC stipule que le pays est dans ses frontières du 30 juin 1960, un État de droit, indépendant, souverain, uni et indivisible, social, démocratique et laïc. Les articles 7 et 8 précisent respectivement que sa langue officielle est le français et ses langues nationales sont le kikongo, le lingala, le swahili et le tshiluba. L’État en assure la promotion sans discrimination.
Le swahili est parlé dans la partie orientale en RDC. Plusieurs variantes sont parlées dans les provinces du Haut-Lomami, Tanganyika, Lualaba, Haut-Katanga, Nord-Kivu, Sud-Kivu, Maniema, Ituri, Tshopo, Bas-Uele et Haut-Uele.
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Cet article est issu de l’analyse du bulletin Sango ya bomoko n°30. Sango ya bomoko est un programme de Kinshasa News Lab qui collecte, traite et répond aux rumeurs au sein de nos communautés afin de prévenir le développement des discours de haine, tribalistes et la désinformation.