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RDC: Matata Ponyo dénonce une perquisition musclée de son domicile par les éléments de la police nationale

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Matata Ponyo

Augustin Matata Ponyo dénonce une perquisition brutale de son domicile, ce mardi 3 août 2021, par les éléments de la police nationale congolaise.

Cet ancien Premier ministre congolais dit être menacé pour avoir refusé de répondre à un mandat de comparution illégal lui adressé par le Procureur général sur le dossier Bukanga Lonzo.

« Ma résidence vient d’être violée par une dizaine de policiers dirigés par un Général. La porte de ma chambre où j’étais couché en repos médical a été cassée et j’ai été menacé pour avoir refusé de répondre à un mandat de comparution illégal sur le dossier Bukanga Lonzo », peut-on lire sur son compte Facebook.

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Matata Ponyo indique que conformément à la Constitution, il ne va pas répondre à un mandat d’amener qu’il qualifie d’illégal lui adressé par par le Procureur général.

« Conformément à la Constitution, je ne répondrai jamais à un mandat d’amener Illégal du Procureur Général Jean-Paul Mukolo qui ne respecte pas la décision du Sénat qui ne l’a pas autorisé à me poursuivre en justice sur le dossier Bukanga Lonzo.
J’ai besoin de recouvrer mes immunités et mouvements.», a-t-il affirmé.

Avant de poursuivre: « Je remercie l’Autorité des services publics qui est intervenue pour arrêter cette violation inacceptable des droits de l’homme et le traumatisme de mes enfants pour avoir refusé, sur conseil de mes avocats, de répondre à plusieurs mandats de comparution illégaux du Procureur Général JP Mukolo », a-t-il écrit.

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Il sied de signaler que l’ancien Premier Ministre, Matata Ponyo, avait été invité par Donatien Mokola Pikpa, Premier Avocat général près la Cour constitutionnelle, le lundi 19 juillet 2021.

Celui-ci ne s’était pas présenté et s’était fait représenter par ses avocats.

La défense de Matata avait expliqué que le dossier pour lequel le Procureur général près la Cour constitutionnelle avait envoyé une nouvelle invitation était contraire à la résolution du Sénat « qui avait refusé l’autorisation des poursuites ».

Mitterrand MASAMUNA

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