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RDC : Naanga relève 5 phénomènes perturbateurs du processus électoral de 2018

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Le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante, Corneille Naanga, a présenté ce vendredi 09 avril 2021 le rapport général du processus électoral.

Ce, conformément à l’article 52 de la loi organique de la CENI. Au cours de sa présentation, il a évoqué cinq phénomènes qui ont perturbé le processus électoral de 2018.

Il s’agit notamment de l’insécurité à l’est du pays; les mouvements de déplacement massifs ; le phénomène Mbororo; les opérations d’expulsion de congolais du Brazzaville et Angola ainsi que la perte de matériels.

Premier facteur, le cycle quasi infernal de violences et d’insécurité dans la
sous-région. Il y a notamment les guerres au Soudan du Sud et en République Centrafricaine qui ont occasionné un déferlement de réfugiés sur le territoire Congolais particulièrement dans les provinces du Nord Ubangi, Bas-Uélé, Haut-Uélé et Ituri.

Deuxième facteur, des mouvements de déplacement massifs de personnes entraînant la perturbation du vivre ensemble dans le territoire d’Irumu.

A ce sujet, il faut signaler que depuis un certain temps, le territoire d’Irumu dans la province de l’Ituri est devenu le théâtre des opérations des groupes armés. Plusieurs déplacés et pertes en vies humaines y ont été recensés.

Troisième facteur, le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante a évoqué phénomène Mbororo. D’après lui, ce phénomène menace jusqu’à ce jour la paix sociale dans les Haut et le Bas- Uélé.

Quatrieme facteur, Corneille Naanga indexe les différentes opérations d’expulsion de compatriotes Congolais notamment ceux qui chassés du Congo-Brazzaville et de l’Angola. Ce qui a eu une influence signifiante sur le processus électoral en République démocratique du Congo.

Cinquieme facteur, perte de matériels
A ces différents phénomènes, il faut également ajouter, d’après ce rapport de la CENI, les pertes de matériels de la CENI occasionnées soit par incendie ou par actes de vandalisme; l’insécurité liée à l’activisme des groupes armés dans les Uélé, l’Ituri, le Nord-Katanga ainsi que le Nord et Sud-Kivu. On note aussi les conflits inter-communautaires à Yumbi dans la province de Mai-Ndombe et dans le Tanganyika ainsi que le phénomène Kamuina Nsapu dans l’espace Kasaï Oriental et Occidental.

Tous ces facteurs, d’après la Commission Electorale Nationale Indépendante, a occasionné au cours de ce cycle électoral, un lourd bilan de 27 agents tués dont 3 par décapitation.

Mitterrand MASAMUNA

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