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RDC: ODEP et RECIC quittent la coalition « Le Congo n’est pas à vendre »

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Deux organisations membres de la coalition de lutte contre la corruption « Le Congo n’est pas à vendre » (CNPAV) en l’occurrence l’Observatoire de la dépense publique (ODEP) et le Réseau d’Education Civique au Congo (RECIC) ont pris la décision, le lundi 18 avril 2022, de quitter ce regroupement de la société civile.

« Je viens de totaliser 16 mois à la tête du CNPAV. Sous ma direction et sans moyens et dans un bénévolat total nous avons abattu un grand travail. Du point de vu de l’organisation et des résultats, il n’y a aucune comparaison avec le CNPAV 1. », a fait savoir le professeur Florimond Muteba Tshitenge dans sa note partagée aux membres de l’Assemblée générale du CNPAV.

Ce dernier n’a pas manqué de mettre un accent sur ce qu’il qualifie de « dysfonctionnements » au sein de cette plateforme qui milite pour la bonne gouvernance en République Démocratique du Congo (RDC).

« J’ai dénoncé des dysfonctionnements, sans me faire entendre. L’indiscipline,
l’intolérance, la calomnie, l’injure facile et j’en passe. Le manque d’un débat démocratique ouvert à la grande majorité silencieuse souvent a abouti à des décisions prises par 3, 4 ou 5 personnes. Par conséquent, je considère que le niveau très élevé des divergences sur la culture de travail, sur la méthodologie de travail voir même sur les orientations idéologiques du CNPAV, ne me permet plus de continuer à siéger au sein du comité de pilotage encore moins de le coordonner, je démissionne. », a-t-il signifié.

Et de poursuivre : « Par ailleurs, fort du soutien du Conseil d’Administration de l’ODEP, j’arrête ce 18 février 2022 la participation de l’ODEP au CNPAV. »

S’agissant du Réseau d’Education Civique au Congo (RECIC), c’est son Secrétaire exécutif, Jean-Michel Mvondo, qui a annoncé leur retrait du CNPAV.

D’après Jean-Michel Mvondo, le collectif « Le Congo n’est pas à vendre » se serait écarté progressivement des ambitions qui ont milité à sa création.

A en croire le Secrétaire exécutif du RECIC, leur décision a été en effet motivée « vu le climat de méfiance, de dénigrement et la prise en otage de la liberté d’action et de pensée qui règne au sein de la dynamique, le poussant même à s’interroger sur le sens et l’idéologie du combat de la lutte contre la corruption que veut mener actuellement le CNPAV ».

Dans le même document, le RECIC a déploré aussi « la politique de la pensée unique qui s’y installe, méprisant ainsi toute sorte de protestation des autres membres de cette organisation ».

Rappelons que « Le Congo n’est pas à vendre » est une coalition d’organisations non gouvernementales nationales et internationales engagées dans la lutte contre la corruption en République Démocratique du Congo (RDC).

Patrick BOMBOKA

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