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RDC : PDL-145 T, les raisons du choix de trois agences d’exécution

La mise en œuvre du programme de développement local de 145 territoires (PDL-145 T) a été confiée à trois agences d’exécution à savoir le Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD), le Bureau central de Coordination (BCECO), et la Cellule de financement des Etats fragiles (CFEF).
Le Gouvernement central de la République Démocratique du Congo a attribué à chacune d’entre elles une zone géographique d’intervention pour l’exécution du programme.
Au cours d’un briefing organisé, le mardi 14 mars 2023, le Ministre ad interim du Plan, Mbadu Phanzu, est revenu sur les critères de sélection de ces agences d’exécution.
Pour le Ministre ad interim du Plan, le choix de ces agences a été fait selon les critères bien définis afin de permettre la matérialisation du programme.
« Je tiens à souligner que le financement de ce programme est assuré par les ressources propres du Gouvernement congolais, mais qui est aussi en appuyé par les partenaires techniques et financiers, notamment le Fonds monétaire international (FMI). Il y a des exigences de transparence, de technicité et d’expertise. Et ces agences ont déjà géré des projets financiers à la fois pour le Gouvernement congolais et les partenaires techniques et financiers. », a-t-il souligné.
Et d’ajouter : « Il y a des exigences dans la gestion des finances ainsi que des exigences qui découlent du processus approuvé en matière de passation du marché. Donc, ces agences sont autonomes et gèrent elles-mêmes la gestion des finances (des ressources) que le Gouvernement met à leur disposition ainsi que les procédures liées à la passation des marchés. », a-t-il expliqué.
Avant de rappeler les composantes du Programme de développement local de 145 territoires.
La première composante consiste à améliorer l’accès des populations qui vivent dans les territoires ruraux aux infrastructures sociaux économiques et aux services de base.
L’objectif poursuivi par le Gouvernement congolais à travers cette composante est de désenclaver les territoires d’une part et de calibrer l’accessibilité de la population au service sociaux.
La deuxième composante consiste à promouvoir le développement des économies rurales et locales et les chaînes de valeurs au niveau local.
A ce niveau, le Gouvernement congolais veut appuyer le développement des activités de production, améliorer la productivité et augmenter les revenus des ménages ruraux, et relancer les économies rurales et locales.
La troisième composante porte sur le renforcement des capacités de gestion du développement local.
A travers cette composante, le Gouvernement congolais vise à appuyer et à renforcer les capacités techniques, organisationnelles, communautaires des animateurs qui doivent gérer le projet et les ETD au niveau des territoires.
La quatrième composante vise à développer un système de gestion et de formation géolocalisée et renseigner sur le progrès du programme au quotidien.
Pour ce qui est du cadre organisationnel, le Ministre ad interim du Plan a indiqué que ce dernier est conduit par le Président de la République. Il est constitué de quatre comités :
1° Le comité de pilotage dirigé par le Chef de l’Etat ;
2° Le comité de coordination dirigé par le Premier Ministre ;
3° Le comité national dirigé par le ministère du Plan ;
4° Le comité technique provincial dirigé par les Gouverneurs de province.