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RDC : pléthore, népotisme, … Tshibala désacralise la Primature !

Depuis l’arrivée de Bruno Tshibala à la Primature, des scènes d’une République bananière ne cessent de se multiplier. Elles révèlent la « médiocrité » d’un membre de l’opposition qui a fait carrière à critiquer la gouvernance des régimes successifs. Pléthore, népotisme, favoritisme, clientélisme … tous les ingrédients semblent réunis pour désacraliser « systématiquement » la Primature. Des voix s’élèvent pour encourager le chef de l’Etat à exiger sa démission.
En effet, le chef du Gouvernement, Bruno Tshibala a nommé un nombre important des membres de sa famille proche, des enfants des amis sans oublier des chômeurs de l’UDPS, son parti et du Rassemblement de l’opposition aile Kasa-Vubu, ainsi que les enfants de certains de ses collaborateurs tel est le cas avec son directeur de Cabinet, Michel Somue.
« Il y a près de 800 conseillers au cabinet du premier ministre, la plupart nommés sans mon concours », déclare son directeur de cabinet
(Interview intégrale à suivre à la fin de l’article)@PrimatureRDC @BrunoTshibala @lusakuenoc @barickbuema #RDC #DRChttps://t.co/0CFFAyUNtS— TOP CONGO FM (@TopCongo) March 7, 2018
Au total, 800 membres du cabinet en lieu et place d’une centaine budgétée. Une pléthore excessive et inutile pour la Nation. Avec une telle configuration, chacun est libre de se faire une idée sur son rendement professionnel.
« Aujourd’hui, nous sommes près de 800 membres du cabinet. […] Il faudrait tripler le budget de la Primature pour que je sois en mesure de payer tous ces gens qui ont été nommés sans mon concours, 2 milliards de francs congolais, alors que je n’ai que 570 millions », a révélé le directeur de cabinet Michel Somue intervenant sur Top Congo FM.
A bien le comprendre, l’enveloppe salariale mensuelle de 570 millions de CDF (soit, 350 000 USD) est saupoudrée aux membres du cabinet en tenant compte de leurs fonctions respectives. Une répartition jugée par certains membres du cabinet complaisante et déséquilibrée. D’où, le « deux poids, deux mesures » déploré.
Bien plus, tous ces paiements se font en espèces, alors que les salaires des membres des cabinets ministériels sont payés par voie bancaire.
Déplorant le manque de salaires, Michel Somwe a affirmé que ce qu’ils perçoivent « ne sont même pas des primes. C’est un geste humanitaire que le directeur de cabinet a estimé logique ».
Cet aspect de chose frustre le personnel compétant et méritant le salaire de la sueur de son front. Hélas, Tshibala a appliqué le conseil d’un adage kasaïen qui dit : « lorsqu’il y a à manger pour deux, il y en a pour plusieurs » !
Autre fait. Michel Nsomue qui n’a jamais été de l’UDPS, est directeur de cabinet du premier ministre par la volonté, d’après Scooprdc.net, du tout-puissant kabiliste Adolphe Lumanu Mulenda Buana Nsefu. Lui, comme son recommandé, sont de la tribu songye de Kabinda, dans la province de la Lomami. C’est par cette force et coterie ethno-tribale que Michel Nsomwe narguerait, non seulement tout le personnel de la Primature, mais également le Premier ministre.
Matata’s the best qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas il a été exemplaire. Sous son mandat tu entrais à la primature tu n’entendais même pas une mouche voler tu sentais la pesanteur d’un bâtiment de l’état tu n’aurais même pas oser jeter quoique ce soit par terre …
— Wivine.M (@Wwiva1) March 7, 2018
C’est dans ce décor de pléthore, népotisme, barbarie, gabegie financière, … planté par Bruno Tshibala que le travail se fait à la Primature. Il en assume pleinement la responsabilité. Si pour d’aucuns, le Chef de l’Etat devrait exiger la démission de ce Premier ministre, pour d’autres, il faut aller vite aux élections pour remplacer cette race d’acteurs politiques qui accèdent aux commandes du fait des compromis politiques.
Zoom Eco