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RDC : présidentielle 2018, un trio comme en 2011

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[REFLEXION] – Ils auront beau être, sur le papier, 17 prétendants au fauteuil présidentiel. Mais, sur le terrain, pas besoin de porter de lunettes pour constater que seuls trois candidats émergent de la cohue. Emmanuel Ramazani Shadary, Félix-Antoine Tshilombo Tshisekedi et Martin Fayulu Madidi.

Comme en 2011, les Congolais vont, au fond, départager trois concurrents. Comme il y a sept ans, le trio est composé d’un représentant de la Majorité sortante et deux candidats battant pavillon Opposition radicale. En 2011, ce tiercé comprenait Joseph Kabila, les opposants Etienne Tshisekedi et Vital Kamerhe.

Avec le scrutin à un tour, la nécessité, mieux l’impératif d’un candidat commun ou unique de l’opposition se posait dans les mêmes termes qu’aujourd’hui.

Du haut de ses presque 80 ans et surtout de ses trois décennies de lutte pour la démocratie, le leader de l’UDPS se voyait tout “naturellement” le candidat commun de l’Opposition. Conception qui n’était pas du goût du Président de l’UNC, alors auréolé de son statut d’opposant à son mentor d’hier Joseph Kabila.

Le Raïs se retrouva alors en face de deux adversaires. A son grand bonheur. Les voix de l’opposition devant être partagées entre Etienne Tshisekedi et Vital Kamerhe. On connaît la suite.

Bis repetita en 2018. Affectant d’avoir tiré les leçons de 2011, les opposants récitaient en chœur le credo unitaire. Patatras au lendemain de Genève. Deux de barons de l’opposition remettent en cause la désignation de Martin Fayulu comme candidat commun.

Depuis, comme pour accréditer l’affirmation attribuée à l’historien grec Thucydide, selon laquelle “l’histoire est un perpétuel recommencement”, nos opposants abordent la présidentielle 2018 en ordre dispersé. Il y aura Tshisekedi-fils et Fayulu face à un seul candidat du Pouvoir sortant.

Alors, les mêmes causes vont-elles produire les mêmes effets ? Pour les inconditionnels du déterminisme, poser pareille question, c’est y répondre.

José NAWEJ | FA via Zoom Eco

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