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RDC : Une campagne de mauvaise foi pour discréditer la coopération sino-congolaise
Tribune-Depuis que la République Populaire de Chine a ouvert son marché économique au monde extérieur, le pays est devenu la cible des autres puissances économiques. Sa croissance économique inquiète jusqu’à ce que des médias financés par ses concurrents remplissent des pages et des colonnes pour discréditer la coopération sino-congolaise. Ils orchestrent une campagne de mauvaise foi, ou d’une instrumentalisation pour discréditer la Chine même auprès de ses partenaires tel que la République Démocratique du Congo.
En 2008, pendant que le Gouvernement congolais était à la quête des moyens pour financer les projets de développement, ce pays réputé « à conflit » était négligé par plusieurs, la Chine a pris tous les risques en mettant à la disposition de la RDC un groupement d’entreprises d’Etat chinoises avec un investissement total de 6 milliards USD pour développer un projet minier et un projet d’infrastructures.
Depuis son accession au pouvoir en décembre 2019, le Président Felix-Antoine Tshisekedi s’est dit déterminé à s’engager sur le chemin de l’émergence de la RDC, il a participé dans toutes les tribunes continentales et internationales en lançant des appels aux investisseurs afin de conclure des partenariats communs pour le développement de la RDC et de l’Afrique en général.
Depuis lors, il semble ne pas trouver gain de cause. Il n’y a que la Chine qui se veut aux côtés de la RDC et qui maintient son vouloir de cheminer avec la RDC vers son développement.
Pourquoi continuer à frapper à des portes dont vous n’êtes pas les bienvenues que de rester et améliorer tout bonnement avec celles qui vous sont ouvertes (La Chine).
Un rapport à l’encontre de la bonne Convention entre la RDC et la Chine
L’Inspection générale des Finances (IGF) évoque dans son rapport publié récemment que la SICOMINES S.A. serait dans un important déséquilibre financier au détriment de la RDC entre les avantages octroyés à la partie chinoise et les engagements à sa charge ainsi que les gains attendus par la partie congolaise. Un rapport qui, selon plusieurs observateurs, va dans toutes ses lignes à l’encontre de la Convention de collaboration signée en 2008 entre le Gouvernement congolais et ses partenaires le Groupement d’entreprises chinoises (GEC).
En octobre dernier, l’IGF, à travers ses inspecteurs déployés à Kolwezi pour une inspection ont pris une décision illégale et abusive de suspendre les exonérations des importations de la SICOMINES. Une décision malencontreuse et en violation de la Convention. Une décision fallacieuse qui discrédite le climat des affaires en République Démocratique du Congo. Il s’agit d’une décision lourde de conséquences qui met en péril la production et l’évolution du projet d’infrastructures. Car si les choses se gâtent, toutes les conditions réunies pour le bon fonctionnement de cette coopération risquent de s’envoler.
La responsabilité du Gouvernement est de rétablir l’ordre pour la satisfaction de chaque partie.
Il sied de noter que dans cet investissement, 3 milliards USD sont affectés au projet minier qui consiste en l’implantation d’une usine moderne à compétitivité internationale en RDC. D’où la création d’une joint-venture entre la GECAMINES et le Groupement d’entreprises chinoises, la «SICOMINES S.A.»
La SICOMINES a affecté, à ce jour, 1 milliard USD pour le financement des grands travaux d’infrastructures dont les projets conclus sont déterminés par le Gouvernement congolais à travers le ministère des ITPR sous la supervision de l’ACGT.
Grâce à la SICOMINES, plusieurs réalisations ont été accomplis : la route Bunagana-Goma, l’esplanade du Palais du peuple, le stade de Bunia, la route Musonoi-Kapata, le boulevard de Bunia,
etc. Les derniers travaux arrêtés par le ministère des ITPR financés par la SICOMINES sont ceux de la deuxième phase de construction de l’Avenue Nzolana à Kinshasa et la route Mbuji-Mayi-Mwene-Ditu dans le Kasaï.
Pourquoi ne pas encourager la partie chinoise pour ses œuvres et les inviter à négocier amicalement sur la renégociation du contrat que de faire des bruits et chantages qui profitent à ceux qui nous font la guerre pour nos richesses. La RDC n’a pour le moment qu’un partenaire, la Chine. Si nous perdons ce partenariat à qui allons-nous nous fier ? A quoi ressemblera la RDC qui tire aujourd’hui profit de la coopération sino-congolaise sur plusieurs plans (infrastructures, industriels, technologies,…)
Jusqu’à preuve du contraire, la Chine reste le partenaire fiable de la RDC. Nuire à ce partenariat amical au détriment ou sous influence de ceux qui n’apportent rien à la RDC risque de fissurer le bon fonctionnement du Projet SICOMINES, projet phare de la coopération sino-congolaise.
La Chine dont les actions font leurs preuves en RDC et en Afrique, de manière générale, n’a jamais été avare au moment d’exporter vers le continent les avantages de son modèle de développement. Qu’il s’agisse de technologie, des capitaux ou d’expertise, la Chine a toujours pris fait et cause pour le continent africain, depuis des lustres.
Une enquête publiée l’an dernier par l’Inter Region Économique Network, un groupe de réflexion basé au Kenya, a constaté que la Chine a une avance substantielle dans la prise de décision et la réalisation opportune des projets d’infrastructure tels que les routes, les barrages hydroélectriques, les chemins de fer et les ponts en Afrique. Les faits et les chiffres de l’étude ont montré que, par une action efficace, la Chine contribue de manière tangible au développement du continent. Selon cette étude, la Chine a été et continue d’être une force importante pour aider les pays africains à financer leur propre développement.
Don Kashala/Analyste Politique