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Sommet économique États-Unis-Afrique : 900 millions USD pour soutenir la construction de 2 centrales solaires en Angola

Trois partenariats clés conclus entre l’Angola et les États-Unis pour l’investissement dans les infrastructures mondiales, des projets PGII, en Angola. Ce sont les retombées du 16e sommet économique États-Unis et Afrique, qui s’est tenu du 3 au 6 mai à Dallas au Texas. Ce forum s’est achevé avec la signature de nombreux accords bilatéraux en présence de cinq Présidents africains et trois chefs de Gouvernement, seize délégations ministérielles, autant de représentants gouvernementaux américains et 1.500 participants avaient fait le déplacement de Dallas.
En marge de ce Sommet commercial États-Unis – Afrique, une conférence de presse a été organisée par le Centre médiatique régional de l’Afrique du département d’État des États-Unis.
Ont animé cette conférence, Madame Joy Basu, Sous-secrétaire d’État adjointe au Bureau des Affaires africaines du département d’État des États-Unis; Madame Alice Albright, Directrice générale de Millennium Challenge Corporation, et Madame Reta Jo Lewis, présidente de la Banque d’import-export des États-Unis. Elles sont revenues sur la manière dont les États-Unis œuvrent pour accroître les échanges commerciaux et les investissements en Afrique.
Première intervenante, Madame Reta Jo Lewis a parlé de l’engagement de la Banque d’import- export des États-Unis à favoriser la collaboration économique avec les nations en Afrique.
Ainsi, trois partenariats ont été conclus au cours de ces assises :
Primo, la conclusion de trois partenariats clés pour l’investissement dans les infrastructures mondiales, des projets PGII, en Angola.
« Les projets que nous avons signés sont des prêts directs historiques de plus de 900 millions pour soutenir la construction de deux centrales solaires en Angola. Il s’agit du plus grand projet d’énergie renouvelable et de la plus grande transaction en Afrique subsaharienne en 90 ans d’histoire de l’EXIM. », lit-on dans la dépêche du département d’Etat américain.
EXIM offre des prêts directs, des garanties aux emprunts et des produits d’assurance à garantie réciproque des États-Unis pour soutenir les exportations de services et de biens fabriqués aux États-Unis.
Pour rappel, Exim a totalisé 90 ans d’existence au mois de février 2024. La Banque d’import-export, appelée EXIM, est l’agence officielle des États-Unis de crédit à l’exportation. EXIM joue un rôle essentiel dans la promotion des opportunités économiques pour les entreprises américaines et pour les nations partenaires avec lesquelles les entreprises américaines font des affaires dans le monde entier.
Secundo, la conclusion d’une transaction de 363 millions dans le cadre du CTEP (China and Transformational Export Program), laquelle porte sur le soutien à l’exportation de ponts modulaires préfabriqués en acier et d’équipements connexes provenant de la petite entreprise Acrow Corporation et destinés à la construction de ponts à travers l’Angola.
Tertio, la dernière transaction annoncée avec le Président Lourenço et qui a été signée par son Ministre des Finances, Madame Vera Daves, portait sur un montant de 42 millions destinés à soutenir les exportations d’émetteurs FM, de tours, de formations et d’autres équipements de Gates Air de l’EXIM. Cette autorisation permettra d’étendre la capacité du Gouvernement angolais à communiquer par radio avec environ 95 % de la population du pays.
Tous ces projets ont été travaillés avec le Gouvernement angolais depuis un an, et ce sont les types de projets qui incarnent l’engagement envers les objectifs du PGII de l’administration Biden-Harris, une collaboration entre les agences du Gouvernement des États-Unis pour soutenir des projets d’infrastructure durables, propres, résilients et inclusifs, a fièrement expliqué mme Lewis.
Elle a par ailleurs insisté sur l’engagement en faveur de l’Afrique subsaharienne qui est également l’un des principaux mandats que le Congrès nous a confiés depuis le renouvellement de l’autorisation en 2019 à accroître les financements disponibles en Afrique subsaharienne.
« Et nous savons qu’il y a encore du travail à faire. Nous sommes impatients de continuer à nous appuyer sur notre solide travail sur le continent et nous sommes ravis d’être ici au Sommet commercial États-Unis-Afrique pour chercher de nouvelles possibilités de soutenir les exportateurs américains qui commercent avec l’Afrique subsaharienne. », a-t-elle renchéri.
Pour rappel, Dallas est la ville préférée des banques et des investisseurs au Texas, dans le premier État producteur énergétique des États-Unis. Dallas est surtout la ville qui concentre le plus de membres de la diaspora africaine dans le pays. Autant d’attraits non négligeables pour les officiels et les entreprises du continent africain.
Et parmi les Chefs d’État présents à Dallas, on a noté la présence de Joseph Boakai du Liberia; Joao Lourenço d’Angola; Lazarus Chakwera du Malawi; Mokgweetsi E. K. Masisi du Botswana et José Maria Neves, du Cap-Vert.
Nadine FULA