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UNSAC : la RDC prend les commandes du Comité consultatif permanent pour six mois

La passation de pouvoir entre le président sortant Ndordji Nazaire, ministre des Affaires étrangères du Tchad et l’entrant, Mwedi Malila Franck ministre des Affaires étrangères a.i de la RDC à la tête du Comité consultatif permanent de l’UNSAC est effective. La cérémonie est intervenue, ce vendredi 31 mai 2019, à Kempiski Hôtel à Kinshasa.
C’était en marge de clôture de la 48ème réunion ministérielle du Comité consultatif permanent des Nations Unies chargé des questions de sécurité en Afrique Centrale. Ces travaux ont été marqué par l’élection au terme de laquelle la Rd-Congo a été élue.
« L’UNSAC demeure plus que jamais pertinent en tant qu’une plateforme à travers laquelle vos pays se rencontrent régulièrement pour identifier et répondre aux principaux défis à la paix et la sécurité en Afrique Centrale. L’UNSAC devra continuer de s’adapter à l’évolution de la situation dans votre sous- région et de soutenir sans réserve la CEEAC dans la mise en œuvre de sa réforme», le représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique centrale, François Lounceny Fall.
UNSAC 48 : Afin de répondre aux menaces sécuritaires et promouvoir l’intégration régionale, le Chef de l’#UNOCA soutient que « l’Afrique centrale a besoin d’institutions régionales bien structurées et dotées de mandats et de ressources adéquats », y compris la CEEAC. 10/10 pic.twitter.com/YB5XHO9tJs
— ONU Afrique centrale (@UNOCA_NEWS) May 31, 2019
Dès lors, a-t-il insisté, il est aussi important que chaque État mette promptement en œuvre les recommandations issues de réunions biannuelles et s’acquitte régulièrement de ses contributions au fonds d’actions spéciales.
Ce Comité est une réponse à une demande formulée le 28 novembre 1986 par les pays membres de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC).
Elle a pour mission de mener des activités de reconstruction et de renforcement de la confiance entre les États membres par des mesures de confiance et de limitation des armements.
Agnès KAYEMBE