a la une
Vital Kamerhe après consultation de sa plateforme UNC : « il faut relancer l’agriculture »
Dans le cadre des consultations amorcées en vue de la formation du prochain Gouvernement de la République Démocratique du Congo, la Première Ministre, Judith Tuluka Sumimwa, a échangé, le lundi 15 avril, avec le regroupement politique Actions des Alliés et Union pour la Nation congolaise (A/A, UNC+A/VK 2018) dirigé par Vital Kamerhe.
Au sortir des échanges, l’ancien Ministre de l’Economie a indiqué que les discussions ont été centrées sur la formation du Gouvernement, notamment sur des critères de compétence, de probité morale et de représentation géopolitique.
« Ce sont des consultations pour la formation du Gouvernement. Ça été dit. Nous avons eu le privilège d’être le deuxième regroupement politique à être reçu par son Excellence Madame la Première Ministre. Nous sommes sortis de cette audience très satisfaits. La formation du Gouvernement est une gymnastique arithmétique mais qui tient compte aussi des compétences et de probité morale, de représentation géopolitique, et des critères homme-femme. Tout ce que nous voulons aussi ce que nous soyons le premier à amener effectivement la diminution de train de vie des politiques ou des autorités de l’État », a indiqué vital Kamerhe.
Evoquant la question du temps couplée d’une analyse comparée de la situation politique sénégalaise dont la sortie du Gouvernement a été faite de manière rapide, Vital Kamerhe a indiqué que les deux pays n’ont pas les mêmes configurations géopolitiques voire les défis.
« La question du temps, d’abord je dois dire que ce n’est pas la faute à Madame la Première Ministre. La République Démocratique du Congo, ce n’est pas le Sénégal. C’est 2.345.000 Km² avec 100 millions d’habitants. On prend le temps nécessaire pour bien faire les choses, mais en même temps que je dois fustiger le fait qu’il y a des choses qui auraient pu être réalisées en un laps de temps. En ce qui concerne Madame la Première Ministre, elle a été nommée début mois d’avril, aujourd’hui nous sommes le 15. Elle a déjà fait les pré consultations avec le Présidium dont moi-même. Aujourd’hui elle est au deuxième regroupement et elle continue son travail qui se fera, conformément au calendrier communiqué, pour boucler le 19. Donc, il n’y a pas péril en la demeure. », a-t-il ajouté.
Vital Kamerhe a appelé les acteurs politiques qui seront nommés au sein du prochain attelage gouvernemental à réfléchir sur la manière de répondre aux défis énormes en contexte de guerre.
« Ceux qui auront la chance d’être nommés, qu’ils ne fêtent pas, qu’ils réfléchissent sur la manière de répondre aux défis énormes dans un pays en guerre. Le deuxième défi qui n’est dit pas son nom, c’est la pauvreté. Il faut relancer l’agriculture avec tout ce qui va avec, c’est-à-dire les routes, l’énergie, l’eau etc. Donc, il y a espoir tant que notre pays n’a pas été volé. Notre terre nous appartient. », a-t-il conclu.
E. M