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Afrique

Afrique : bassin du Congo, sa séquestration du carbone évaluée à 55 milliards USD par an

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Le bassin du Congo, considéré comme le « poumon écologique du continent », s’avère être le plus grand puits net de carbone au monde par le biais de son rôle écosystémique déterminant dans l’atténuation des effets du changement climatique. C’est ce qu’indique le Center for global Dévelopment (CGD), un think tank basé à Washington, dédié à la recherche et à la promotion de politiques et de solutions innovantes pour les défis mondiaux du développement.

De manière comparée, l’institution fait savoir que l’absorption annuelle nette de dioxyde de carbone du bassin du Congo est six fois supérieure à celle de la forêt amazonienne.

Ainsi, le Center for Global Development estime la valeur des services de séquestration du carbone fournis par la forêt du bassin du Congo à au moins 55 milliards de dollars par an, soit 36 % du PIB de la région en 2021.

À ce jour, la déforestation et l’exploitation forestière illégale menacent cette ressource, compromettant ainsi sa capacité à lutter contre le changement climatique et à soutenir les moyens de subsistance de millions de personnes, note l’institution.

Dans le but de préserver et valoriser la forêt afin d’en tirer des dividendes tangibles du développement pour les populations et les pays du bassin du Congo, l’institution appelle à des actions ci-après :

1. Mesurer la pleine valeur des écosystèmes et services forestiers.

Pour préserver la forêt du bassin du Congo en tant que bien public mondial, il est essentiel de mesurer et de valoriser les écosystèmes forestiers ainsi que les services qu’ils fournissent, en veillant à ce que la pleine valeur des forêts soit reconnue.

Sur ce point clé, les experts soutiennent que le secteur forestier représente jusqu’à 9 % du PIB des pays du bassin du Congo et emploie entre 300.000 et 500.000 personnes dans la région.

2. Réformer les taxes forestières pour assurer la durabilité de l’écosystème.

Les pays du bassin du Congo devraient accomplir des progrès significatifs dans la lutte contre la déforestation et la promotion de la gestion durable des forêts, en adoptant de nouveaux codes forestiers et en ratifiant l’accord de Paris sur le climat ainsi que le cadre REDD+, qui soutient les efforts de réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts.

3. Accroître la coopération internationale

Le bassin du Congo revêt une importance cruciale pour le monde. Un financement international accru, associé à une coopération régionale solide, peuvent garantir la prospérité de cet écosystème vital pour les générations à venir.

Flory Musiswa

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