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Afrique

Afrique : la part du commerce intra-africain a accru de 1% au 1er semestre 2024 (rapport)

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Au premier semestre de l’année en cours, la part du commerce intra-africain dans les échanges s’établit à 12% contre 11% de l’année dernière, soit une légère hausse de 1%.

C’est ce qui ressort du nouveau rapport de l’Organisation mondiale du commerce centré sur les statistiques et les mises à jour des perspectives.

L’Organisation mondiale du commerce (OMC) a également revisé à la baisse ses prévisions pour le commerce africain en 2024.

À titre illustratif, les exportations devraient croître de 2,5 % (contre 5,3 % initialement prévu), tandis que les importations n’augmenteraient que de 1 % (contre 4,4 %).

Pour 2025, l’organisation anticipe une hausse des exportations de 2,2 % et des importations de 1,1 %.

Cette révision découle d’une révision générale des statistiques commerciales de l’Afrique et d’un affaiblissement plus important que prévu des importations de l’Europe, principal partenaire commercial de l’Afrique.

Aussi, les exportations de marchandises des pays les moins avancés (PMA) devraient augmenter de 1,8 % en 2024, ce qui marque un ralentissement par rapport à la croissance de 4,6 % enregistrée en 2023.

La croissance des exportations devrait s’accélérer en 2025, pour atteindre 3,7 %.

Parallèlement, les importations des PMA devraient augmenter de 5,9 % en 2024 et de 5,6 % en 2025, après une baisse de 4,8 % en 2023.

Ces projections, note la source, sont étayées par des estimations de croissance du PIB pour les PMA de 3,3 % en 2023, 4,3 % en 2024 et 4,7 % en 2025.

Globalement, le commerce mondial de biens devrait augmenter de 2,7 % en 2024, en légère hausse par rapport à l’estimation précédente de 2,6 %.

Dans le même ordre d’idées, le volume du commerce mondial de marchandises devrait augmenter de 3,0 % en 2025.

Toutefois, prévient l’institution, la montée des tensions géopolitiques et l’incertitude accrue en matière de politique économique continuent de faire peser des risques substantiels à la baisse sur les prévisions.

« Il est impératif que nous continuions à œuvrer collectivement pour assurer la stabilité économique mondiale et une croissance soutenue, car ces éléments sont essentiels pour améliorer le bien-être des populations du monde entier. Au cours des trois dernières décennies, depuis la création de l’OMC, les revenus par habitant dans les économies à revenu faible et intermédiaire ont presque triplé. Nous devons poursuivre nos efforts pour favoriser un commerce mondial inclusif. », a déclaré la Directrice Générale de l’OMC, Okonjo-Iweala.

Flory Musiswa

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