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Afrique

Afrique: la RDC au 43e rang des pays les plus performants contre le commerce illicite (rapport)

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La République Démocratique du Congo (RDC) occupe la 43e place sur la liste de 46 pays les plus performants dans la lutte contre le commerce illicite.

Selon l’édition 2025 du classement « Illicit Trade Index » publié par l’Alliance transnationale pour la lutte contre le commerce illicite (TRACIT), la Tunisie, Maurice et le Maroc sont les pays africains les plus performants dans la lutte contre le commerce illicite.

La Tunisie vient en tête avec un score de 59 points en Afrique alors qu’il occupe le 37e rang mondial. Ce pays d’Afrique du Nord réalise ainsi ses meilleures performances dans le pilier « commerce, douanes et frontières » (76,4 points), mais affiche des scores plus faibles dans le pilier « cadre réglementaire et application de la loi » (48,6 points) et « indicateurs sectoriels du commerce illicite (47,8 points).

La Tunisie est suivie de Maurice (48è rang mondial) avec un score de 54,3 points. Tandis que le Maroc occupe la troisième place (53e monde), l’Afrique du Sud (60e), la Côte d’Ivoire (65e), l’Egypte (70e), l’Algérie (84e), le Cap-Vert (86e) et le Botswana (89e), alors que le Kenya (99e rang mondial) ferme le top 10 africain.

Rappelons que chaque année, un rapport est publié en prenant en compte 37 indicateurs pour évaluer les performances de 158 pays en matière de lutte contre le commerce illicite. Cette lutte contre le commerce illicite couvre le trafic de stupéfiants, d’armes, de produits contrefaits, de médicaments, d’espèces sauvages, de produits soumis à accise (tels que l’alcool et le tabac), de matières premières (telles que le pétrole et les ressources minérales) et de biens du patrimoine culturel.

En effet, le commerce illicite touche un large éventail de produits allant des médicaments contrefaits aux espèces sauvages. Il n’engendre pas uniquement des pertes de recettes publiques, mais de conséquences graves sur les entreprises légitimes, tout comme les citoyens qui sont exposés à des produits non conformes, voire dangereux.

Ainsi, TRACIT se base sur les indicateurs répartis en six piliers à savoir: fiscalité et environnement économique (poids de l’économie informel pression fiscale, inflation, etc.) ; cadre réglementaire et application de la loi (qualité de la réglementation, efficacité des pouvoirs publics, l’environnement des affaires…) ; facteurs de criminalité encourageant le commerce illicite (corruption, blanchiment d’argent, criminalité organisée…) ; commerce, douanes et frontières (performance logistique, système d’enregistrement douanier, profilage des conteneurs…) ; intermédiaires de la chaîne d’approvisionnement (préparation à la cybersécurité, cadre du commerce électronique, engagements relatifs aux zones de libre-échange…) ; et indicateurs sectoriels du commerce illicite (commerce illégal de la faune, commerce illicite de produits agrochimiques, le commerce illicite de produits pharmaceutiques, etc.).

Nadine FULA

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