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Afrique

Assemblées de Printemps 2025 : le Groupe consultatif africain plaide pour une résilience économique concertée

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Face aux chocs mondiaux persistants, la croissance africaine est attendue à 3,9 % en 2025, en baisse de 0,3 point. C’est le principal signal lancé à l’issue de la réunion du Groupe consultatif africain, tenue en marge des Assemblées de printemps du FMI et de la Banque mondiale, selon une déclaration conjointe de Hervé Ndoba, Président du groupe des gouverneurs africains, et Kristalina Georgieva, Directrice générale du FMI.

Une dynamique menacée, malgré les efforts

Les Ministres des Finances et Gouverneurs des Banques centrales ont reconnu les efforts déployés en matière de lutte contre l’inflation, de réduction des déficits extérieurs et de maîtrise de la dette publique. Mais la vulnérabilité aux chocs externes, notamment géopolitiques, climatiques ou financiers, compromet la trajectoire de stabilité.

Trois priorités se dégagent du sommet :

1. Réformes internes ciblées, visant une meilleure mobilisation des recettes domestiques et l’efficience des dépenses.

2. Politiques monétaires flexibles, centrées sur la stabilité des prix mais prêtes à soutenir la croissance.

3. Ambition structurelle, notamment via l’implémentation de la ZLECAf pour relancer les investissements et l’emploi.

Une voix africaine renforcée au sein du FMI

La déclaration salue la création d’un 25ᵉ siège pour l’Afrique subsaharienne au Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI), symbole d’une voix plus forte pour le continent dans les arènes financières mondiales.

« Une croissance durable passe par une intégration régionale réelle et une flexibilité macroéconomique adaptée aux mutations technologiques », avance un économiste de l’UEMOA.

Pour un autre expert basé en Afrique centrale, « l’Afrique a besoin de financements externes plus prévisibles, mais aussi d’un FMI qui comprenne mieux les réalités de ses membres les plus fragiles ».

L’appel est clair : réformer les programmes et les conditionnalités, tout en garantissant des mécanismes de restructuration de dette efficaces pour les pays à faible revenu.

Le Fonds monétaire international (FMI) promet d’adapter ses outils à l’ère du numérique, de l’Intelligence artificielle (IA) et des transitions multiples.

Flory MUSISWA

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