Autres actualités
Brésil : Raïssa Malu présente la stratégie congolaise d’alimentation scolaire au Sommet de Fortaleza

La Ministre d’État en charge de l’Education nationale et Nouvelle citoyenneté (EDU-NC), Raïssa Malu Dinanga, a représenté la République Démocratique du Congo (RDC) au Sommet mondial de la Coalition pour l’alimentation scolaire, organisé le 19 septembre 2025 à Fortaleza, au Brésil. Son intervention était axée sur le thème : « Les repas scolaires comme filet de sécurité stratégique : renforcer la résilience et le capital humain ».
Dans sa communication, la Ministre d’État a rappelé une réalité alarmante : près de 43 % des enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition chronique en RDC.
Face à cette urgence, a-t-elle souligné, le Gouvernement a fait de l’alimentation scolaire un pilier de sa politique de protection sociale.
Par la même occasion, Raïssa Malu a annoncé l’adoption prochaine de la Stratégie nationale de l’alimentation scolaire 2025-2030, qui repose sur cinq axes : une approche multisectorielle ;
une priorité aux zones rurales et vulnérables ;
des interventions flexibles ; la promotion de potagers et champs scolaires ; une forte implication des communautés.

Dans le cadre de cette approche, la Ministre de l’EDU-NC a indiqué que les efforts commencent déjà à porter leurs fruits.
En 2023, plus de 906.000 enfants ont reçu des repas scolaires dans 180 écoles grâce au partenariat avec le Programme alimentaire mondial (PAM). En 2024, le programme se poursuit dans 176 établissements, y compris en zones de crise.
Raïssa Malu a aussi insisté sur les différentes perspectives : pérenniser le programme national, l’élargir, diversifier les financements et renforcer les partenariats locaux.
En marge du sommet, Raïssa Malu a rencontré Daniel Balaban, Directeur du Centre d’excellence contre la faim. Ensemble, ils ont échangé sur le modèle brésilien des cantines scolaires, financé par des ressources locales et axé sur l’enfant. Ce système, qui relie agriculture, nutrition, éducation et inclusion sociale, pourrait inspirer l’expérience congolaise.
Olivier KAFORO






















