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Afrique : Kinshasa accueille la 54ème session du Conseil des Ministres de l’Ohada du 27 au 28 février 2023

En prélude de la 54ème session du Conseil des ministres de l’Ohada, des experts étaient en travaux préparatoires du 24 au 25 février à Kinshasa. Cette rencontre leur a permis d’adopter les rapports des travaux pour cette session qui se tient du 27 au 28 février à Kinshasa.
Ces travaux préparatoires ont été lancés par la congolaise Madame Rose Mutombo, Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, et Présidente du Conseil des Ministres de l’Ohada.
A l’occasion, elle avait invité tous les participants à mieux se préparer pour la réussite de la session ministérielle qui s’ouvre aujourd’hui.
Les experts ont eu également à examiner les quatre rapports dont celui du Commissaire aux comptes pour l’exercice 2020; du Comité des sages; de celui de l’audit externe sur la gestion administrative et financière de l’Ohada. Ils ont aussi examiné la réforme de l’arbitrage et des recrutements qui nécessitent les vacances actuelles des postes ou celles en vue.
« Il nous faut partir sur de nouvelles bases empreintes de cordialité et de franche collaboration entre les différentes structures de l’Ohada. A 30 ans, on est juste assez jeune, sans être encore trop vieux pour pouvoir profiter de la vie. Ainsi, rendons à
l’Ohada ses lettres de noblesse au cours de cette année trentenaire. Que son étendard soit porté encore plus haut. », a indiqué Rose Mutombo.
Bien avant cette réunion des experts, la présidente du Conseil des Ministres de l’Ohada avait reçu les responsables des Institutions de l’Ohada à savoir le Secrétaire permanent, la présidente de la Cour commune de Justice et d’Arbitrage, le Directeur général de l’École régionale supérieure de la
magistrature. Sa démarche s’inscrivait dans la droite ligne de faire avancer l’Organisation, surtout au cours du mandat de la RDC qu’elle veut le plus apaisé en raison notamment de la commémoration, le 17 octobre de cette année, des 30 ans d’existence de l’Ohada.
Cette réunion des experts a permis aussi au Secrétaire permanent de l’Ohada, Emmanuel Sibidi Darankoum, de donner des orientations.
Emmanuel Sibidi Darankoum a rappelé
que l’année 2023 est une année particulière pour cette organisation.
« Cette année marquera la trentième année d’existence de l’Ohada, qui a été portée sur les fonts baptismaux par le Traité de Port-Louis du 17 octobre 1993. Elle marquera également le quinzième anniversaire du Traité de Québec qui, lui-même, intervenait exactement quinze ans après le Traité originaire, en vue de donner une nouvelle impulsion à l’Ohada. 30 ans, un âge éminemment symbolique. », a-t-il expliqué.
« C’est l’âge auquel, porté par un sentiment d’invincibilité, on peut se lancer dans tous les gros projets imaginables. Par transposition à la vie des organisations, on peut dire que l’heure est venue pour l’Ohada de se réinventer tout en repoussant ses limites, afin de servir au mieux la finalité que les Pères fondateurs lui ont assignée. Que chacun en ce qui le concerne, accompagne ce mouvement. Pour ce faire, il importe que nos actions, nos interventions et nos décisions soient fondamentalement motivées par l’intérêt de l’Ohada. C’est de cette manière que nous pouvons construire une organisation plus forte, plus conquérante et toujours plus inclusive, afin de servir les besoins de nos concitoyens et des générations futures. », a conclu le Secrétaire permanent de l’Ohada.
Nadine FULA