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Afrique : voici les quatre défis majeurs à relever par les fintech africaines d’ici 2025

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Afrique : voici les quatre défis majeurs à relever par les fintech africaines d’ici 2025

Dans un rapport intitulé « Fintech en Afrique : la fin du commencement » (Fintech in Africa : The end of the beginning), le cabinet de conseil en stratégie McKinsey & Co a révélé, le mardi 30 août 2022, que les jeunes pousses de la finance africaine sont confrontées à quatre défis majeurs sur la voie de la durabilité. Il s’agit de :

1° Atteindre la « scalabilité » c’est-à-dire la capacité pour une start-up à développer massivement le volume de son activité afin de réaliser des économies d’échelle;

2° naviguer dans un environnement réglementaire incertain ;

3° gérer la pénurie des financements et des talents ;

4° établir des bases solides de gouvernance d’entreprise.

En effet, durant les prochaines années, d’importants gisements de croissance restent cependant à explorer. D’autant plus que le chiffre d’affaires global du secteur des services financiers en Afrique devrait passer de 150 milliards de dollars en 2020 à 230 milliards de dollars en 2025.

Selon le rapport, le taux de bancarisation demeure également très faible sur le continent.
Environ deux tiers des africains ne disposent pas d’un compte bancaire ou d’un accès complet aux services financiers, et 90 % de toutes les transactions sur le continent se font encore en espèces. Cela offre d’énormes opportunités pour les acteurs de la fintech qui apportent d’ores et déjà une valeur significative à leurs clients.

Les solutions transactionnelles développées par ces jeunes pousses sont en effet jusqu’à 80 % moins chères que celles fournies par les acteurs traditionnels du secteur financier, alors que les intérêts sur l’épargne sont jusqu’à trois fois plus élevés.

Les coûts des transferts de fonds sont, quant à eux, jusqu’à six fois moins élevés que ceux offerts par les banques et autres sociétés spécialisées.

McKinsey & Co relève cependant que le bouillonnant secteur de la fintech en Afrique n’a cependant jusqu’ici produit qu’une poignée de licornes – des start-up valorisées à un milliard de dollars -, ce qui suggère que beaucoup reste à faire pour créer les conditions nécessaires à la libération du potentiel du secteur.

Agnès KAYEMBE

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