Ahmed Nkand aux employées de l’ARSP: « les femmes ont un rôle capital à jouer au sein de la société dans tous les secteurs autant que les hommes »

A l’occasion de la célébration de la Journée des droits de la femme, l’Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le Secteur Privé (ARSP) n’a pas dérogé à la règle.

En cette date mémorable du 8 mars, la Direction Générale de l’Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le Secteur Privé (ARSP) et le Président du Conseil d’Administration ont rehaussé de leur présence la rencontre d’échanges et des débats organisée en l’honneur des femmes de cette structure. Des échanges axés sur le thème national et international.

Quatre exposés ont agrémenté cette journée.

Le tout premier est celui de Madame Mimie Bamala de la Direction des Opérations sur le thème international :
« L’égalité des sexes aujourd’hui pour un avenir durable ».

D’après l’oratrice, ce thème doit interpeller les femmes de l’ARSP en particulier et congolaises en général.

« Je propose aux femmes de produire le meilleur résultat avec le minimum des conflits tout en leur demandant de faire en sorte qu’elles comprennent comment développer leurs capacités d’analyse stratégiques et devenir plus novatrices, créatives en toutes circonstances et dans le respect des exigences ethniques de la RDC », a-t-elle fait savoir.

Concernant la parité homme-femme, l’oratrice est d’avis que pour réussir un avenir meilleur et durable, la femme doit jouer pleinement son rôle aujourd’hui par une prise de conscience individuelle et collective, par la mise en œuvre de toutes les compétences dont elle dispose quelle que soit la responsabilité qu’elle assume.

Deuxième intervenante, Madame Djoanny Baniwesise s’est penchée sur le thème national retenu par la République Démocratique du Congo, à savoir: « L’autonomisation des femmes et filles dans le contexte de lutte contre le changement climatique et la réduction des risques des catastrophes ».

L’automatisation des femmes, a-t-elle expliqué, se réfère aux capacités des femmes à pourvoir elles-mêmes répondre à leurs besoins ainsi qu’à leurs dépendantes. C’est aussi décider de la meilleure façon d’y parvenir, a-t-elle dit.

D’après Madame Djoanny Baniwesise, l’autonomisation comprend aussi l’accès à la sécurité sociale et aux services publics, aux biens communs et à l’autonomie financière.

« Il est possible d’éradiquer la pauvreté, l’injustice et la dépendance de la femme et la jeune fille, mais à l’intérieur d’un nouvel ordre international, avec un autre modèle de développement respectueux de la nature mais aussi d’une bonne distribution de la terre et une équité à l’accès au bien commun », a fait remarquer Madame Djoanny Baniwesise.

C’est aussi une occasion pour elle d’inviter les femmes à s’unir autour de leurs concitoyennes, à éveiller leur conscience, à les sensibiliser sur les enjeux qui les guettent en rapport avec le changement climatique.

Invitée spéciale à cet échange, l’Assistante de la Directrice de cabinet adjointe (Dircaba) du Chef de l’Etat congolais chargée des questions politiques, juridiques et diplomatiques à la Présidence de la RDC, Bijou Banyaku, est revenue sur « l’égalité des chances ».

Tout en félicitant les autorités de l’ARSP pour les 24 % de représentativité de la femme au sein de ce jeune établissement public en seulement trois ans d’existence, elle a recommandé les femmes à se soutenir.

Elle pense que pour atteindre l’égalité des sexes, il faut que les femmes se sensibilisent mutuellement et se forment. Car, pour Bijou Banyaku, la « compétence » reste le socle pour atteindre l’égalité du genre.

Dans son mot de circonstance, le Directeur Général de l’ARSP, Ahmed Kalej Nkand, a lancé un message fort aux femmes sous sa responsabilité.

« La journée de la célébration des droits de la femme constitue une opportunité pour mobiliser, sensibiliser et motiver les femmes à prendre conscience qu’elles ont un rôle capital à jouer au sein de la société dans tous les secteurs autant que les hommes », a-t-il indiqué.

De l’avis du numéro un de l’Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le Secteur Privé (ARSP), « ce rôle doit conduire les femmes à mener des actions qui visent à améliorer constamment les conditions de vie des humains et qui protègent de la manière durable, l’environnement. »

Ahmed Kalej Nkand a invité les femmes à plus de sens de responsabilité vis-à-vis de la société.

Nadine FULA