Georges Kapiamba: « Je salue et accueille avec satisfaction les résolutions des états généraux de la Communication et Médias »

Le Président de l’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ), Georges Kapiamba, accueille avec satisfaction les résolutions et recommandations issues des récents travaux des états généraux de la Communication et Médias.

Il s’exprimait ainsi, ce lundi 31 janvier 2022, à l’occasion de la cérémonie d’échange de voeux avec les responsables des médias et des Organisations Non Gouvernementales (ONGs) de la Société civile, dans la grande salle Show Buzz à Kinshasa.

« Je salue et accueille avec satisfaction les résolutions et recommandations des récents travaux des états généraux de la Communication et Médias, en ce concerne particulièrement l’amélioration des conditions de travail des journalistes. Car, dans un environnement médiatique où la précarité sociale accable au quotidien les journalistes, la recherche effrénée du sensationnel, mais aussi la corruption et le chantage deviennent facilement une réalité. », a-t-il déclaré.

Georges Kapiamba a estimé qu’ « une démocratie solide encourage la liberté de la presse, c’est-à-dire une presse qui informe le public, permet à diverses voix de se faire entendre et responsabilise les dirigeants. »

C’est dans cette optique, a-t-il dit, que la presse est surnommée « le quatrième pouvoir ».

« Si l’exécutif, le législatif et le judiciaire sont les seuls pouvoirs traditionnels, le surnom de « quatrième pouvoir » reflète le rôle essentiel des médias quand il s’agit d’avoir l’oeil sur les activités des gouvernants », a-t-il souligné.

Et de renchérir : « la presse aide la population à comprendre les procédés souvent compliqués du fonctionnement des institutions étatiques. Et elle lui explique comment les décisions prises, aux plus hauts échelons, peuvent l’affecter. Les médias permettent aux citoyens de s’exprimer et contribuent à la diffusion d’opinions qui ne cadrent pas nécessairement avec celles des gouvernants. »

Selon Georges Kapiamba, quand les journalistes sont menacés, agressés, censurés ou emprisonnés, la liberté d’expression de l’ensemble de la société est directement attaquée.

Consciente de ces évidences, l’ACAJ a jugé pertinent d’organiser cette cérémonie en l’honneur des femmes et hommes des médias pour marquer sa solidarité et son attachement au travail qu’ils accomplissent dans le pays, souvent dans des conditions difficiles.

« Ce faisant, je me félicite de l’excellence du partenariat juste et réciproquement bénéfique scellé entre les ONGDH et la presse dans son ensemble. », a-t-il noté.

De son côté, Willy Kalengay, Président du Réseau des Journalistes Économiques et Financiers (RJEF), a exprimé toute sa gratitude à l’ACAJ et particulièrement à son Président Georges Kapiamba pour cette marque de considération vis-à-vis de la corporation journalistique.

« Vous nous permettez grâce à votre travail et à vos rapports importants d’améliorer nos prestations », a-t-il indiqué.

Willy Kalengay fonde l’espoir que la collaboration entre les deux parties va se renforcer dans le cadre d’une lutte acharnée contre les antivaleurs sous toutes leurs formes dont la corruption qui constitue un fléau pour l’économie de la République Démocratique du Congo (RDC).

Patrick BOMBOKA