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Kasaï Central: en trois ans, le PIREDD compte améliorer le revenu de 2500 ménages par des activités d’afforestation
A la faveur du Projet intégré REDD+ dans les bassins de Mbuji-Mayi, Kananga et de Kisangani (PIREDD/MBKIS), le revenu de 2500 ménages/exploitants agricoles va augmenter par les pratiques agricoles durables devant réduire la déforestation de 10% dans les bassins de Kananga dans trois ans.
En effet, ce projet est initié par le Gouvernement de la République à travers le ministère de l’Environnement et Développement durable. Ce, dans le cadre du programme d’investissement pour la forêt dans le grand Kasaï.
Le PIREDD/MBKIS s’exécute sur trois composantes dont l’appui à la gestion durable des forêts, à l’agriculture durable et la sécurisation foncière et enfin la gestion de projet.
Il convient de signaler que le présent projet vise à contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) issues de la déforestation et de la dégradation des forêts tout en contribuant à la réduction de la pauvreté des populations dans le bassin de Kananga.
De manière spécifique, le PIREDD/MBKIS s’emploie à la diminution du taux de déforestation et de dégradation des forêts grâce au développement durable de la filière bois-énergie, la sécurisation foncière et la promotion d’alternatives à l’agriculture sur brûlis.
Au Kasaï Central, les activités de ce projet qui portent sur des travaux d’afforestation avec des essences à croissance rapide et de développement de l’agroforesterie seront exécutées dans les territoires de Demba, Dimbelenge et Kazumba pour 1305 hectares.
Pour assurer l’exécution du projet, une Agence locale d’exécution (ALE) a été sélectionnée en vue d’apporter l’encadrement technique nécessaire aux communautés.
Ainsi, le projet se fixe quatre résultats à atteindre. Il s’agit de :
1° l’identification des ménages ou exploitants agro-forestiers locaux;
2° la réalisation des plantations et les productions agro-forestières par la fourniture d’intrants agricoles et l’intensification agricole;
3° assurer l’encadrement technique par la sensibilisation, démonstration et vulgarisation des essences ou semences améliorées comme le maïs, le riz et les boutures de manioc, la réalisation du zonage et la promotion des plans locaux d’utilisation des terres ;
4° assurer la formalisation des droits d’usage coutumiers des terres, la distribution des terres et la délivrance des titres définitifs des propriétés foncières aux exploitants agro-forestiers.
Agnès KAYEMBE