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Léon Kengo : « La situation sociale de la population ne doit pas être l’otage de l’enlisement politique »

Dans son mot d’ouverture de la session de Mars ce mercredi 15, le Président du Sénat a déploré la morosité de la situation économique. Léon Kengo a ainsi invite le gouvernement congolais, compte tenu de l’urgence à arrêter la dégradation des prix, des produits de 1ere nécessite, afin d soulager le panier de la ménagère.
Abordant la question de la chute du pouvoir d’achat, le président du sénat a exhorté l’exécutif « à entamer des discussions franches, avec tous les partenaires sociaux, afin de déterminer des mesures compensatoires qui s’imposent ».
Selon lui, « un pacte social est nécessaire dans la conjoncture actuelle ». Toujours dans son mot d’ouverture, Léon Kengo a rappelé que la situation sociale du peuple a atteint les limites du supportable. Il suffit de voir la montée vertigineuse de l’inflation, avec emballement des prix et détérioration du FC, a-t-il constaté.
A ce tableau, il faut ajouter le pouvoir d’achat qui a périclité, en moyenne, Kengo estime que cette chute se situe entre 40 et 50% du dernier salaire perçu. Cette situation n’est pas le reflet du poids économique réel de notre pays. Le problème est donc dans la gestion de l’économie du pays.
« Depuis plusieurs années, le Sénat ne cesse d’accompagner le gouvernement dans ce domaine par ses conseils : la diversification de l’économie, avec à la clé l’abandon du monopole du secteur minier ; la priorisation de l’agriculture, avec à la base la préférence accordée à l’agriculture pérenne ; la transformation minimale des matières premières avant leur exploitation ; l’élargissement de l’assiette fiscale, avec le souci de la répartition équitable de la charge fiscale, entre les différents contribuables ; l’incitation a l’investissement prive ; l’encouragement de la classe moyenne ; l’engagement de toute la population au travail productif », a déclaré Léon Kengo Wa Dondo.
Enfin, le Président du Sénat n’a pas manqué de faire mention de la situation atypique et critique que traverse le pays. Là, il a fait allusion à la fin du mandat des toutes les institutions.
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