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RDC: APLC prévoit de garder un oeil vigilant sur la gestion des fonds alloués pour l’autonomisation des femmes

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Dans sa mission de définir et de mettre en œuvre les programmes permettant de détecter les agissements susceptibles d’être considérés comme relevant de la corruption ou d’une infraction y assimilée, l’Agence de Prévention et de Lutte contre la Corruption (APLC), se dit prête à accompagner les différents structures étatiques et non étatiques pour une gestion saine de fonds alloués en réponses aux changements climatiques en faveur des femmes.

C’est ce qu’a fait savoir le Coordonnateur de l’APLC, Thierry Mbulamoko, au cours d’une matinée de réflexion, le vendredi 25 mars 2022, sur la lutte anti-corruption au regard des Droits des Femmes.

Cette activité a été organisée au Pullman Grand Hôtel de Kinshasa en collaboration avec l’Office des Nations-Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC) et l’Open Society Initiative for South Africa (OSISA).

« Il est clairement reconnu de nos jours que sans égalité des sexes, un avenir durable, égalitaire et apaisé resterait hors de notre portée tant il est démontré que les femmes et les filles paient le plus lourd tribut de la crise climatique », a déclaré le Coordonnateur de l’APLC.

Il a indiqué que la crise climatique représente l’un des plus grands défis de notre époque. Celle-ci accroît les inégalités entre les sexes, menace les modes de vie, les moyens de subsistance, la santé, la sûreté et la sécurité des femmes et des filles dans le monde entier.

Au cours de ces échanges riches d’intervention et débats sur la promotion de l’autonomisation des femmes et des filles ainsi que l’égalité des sexes dans le contexte de la lutte contre les changements climatiques et la réduction des risques des catastrophes, deux interventions ont essentiellement retenu l’attention de l’assistance.

La première avec Madame Maribé Mujinga Nsompo qui a exposé sur la « sécurisation des fonds alloués aux femmes dans le développement durable en vue de prévenir toute tentative de corruption et faits assimilés ».

Tout au long de son exposé, Maribé Mujinga a démontré que les fonds alloués par les différents bailleurs pour soutenir les actions de lutte contre le changement climatique en faveur des femmes ne sont pas gérés en toute transparence.

Pour elle, ces fonds sont parfois gérés sans la présence de la femme, bénéficiaire numéro un desdits projets.

A cet effet, elle a appelé l’APLC à intensifier les campagnes de sensibilisation face aux risques de corruption dans la mise en œuvre des projets et l’instauration d’un système de dénonciation des pratiques de corruption.

De son côté, Madame Ina Kernstoc Kalbusch de l’Office des Nations-Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC) a notamment parlé de l’implication de la femme dans la lutte contre la corruption pour capitaliser la gestion du fonds forestier, qui enregistre de plus en plus un engagement des femmes dans ce domaine.

Madame Kernstoc Kalbusch a notamment fait référence aux gardes forestiers femmes dans les différents parcs en Afrique du Sud et dans d’autres pays du continent.

Par ailleurs, elle a fait savoir qu’une société inclusive est une société moins corrompue et que les politiques d’égalité des sexes et de lutte contre la corruption se renforcent mutuellement après avoir esquissé les aspects ci-après:

– le lien entre la corruption et le genre qui explique l’impact disproportionné de la corruption sur les femmes par rapport aux hommes.

La corruption étant entendue comme tous ces actes qui mettent en évidence le caractère d’avantages indus alors que le genre est compris comme l’inégalité de pouvoir entre les hommes et les femmes dans la société.

– les lacunes de données dans le rôle des femmes dans la criminalité liée aux espèces sauvages et aux forêts et dans la lutte efficace contre ces crimes laisse croire que les femmes sont moins corrompues que les hommes.

Pour clore cette matinée de réflexion, la Coordonnatrice adjointe de l’APLC en charge de détections, de la prévention et de l’administration, Madame Benny Laure Kamwenziku, a remercié les participants à cette journée marquée par des riches réflexions et débats sur « la promotion de l’autonomisation des femmes et des filles ainsi que l’égalité des sexes dans le contexte de la lutte contre le changement climatique et la réduction des risques des catastrophes ».

« La célébration de cette journée offre conformément au thème de cette année l’occasion à tous les acteurs institutionnels et associatifs de réfléchir sur les causes, les manifestations, les conséquences socio-économiques et les stratégies de lutte à développer pour réduire l’ampleur de la corruption, à défaut de l’éradiquer complètement de manière générale et à l’égard des femmes et filles dans le contexte de changement climatique en particulier », a-t-elle déclaré.

La Coordonnatrice adjointe de l’APLC a vivement souhaité que le Gouvernement congolais exploite convenablement les recommandations de cette matinée en vue de permettre aux ministères impliqués dans la gestion des PANACC de disposer des orientations pertinentes pour la réalisation des ambitions en faveur des femmes et filles.

Mitterrand MASAMUNA

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