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RDC : La Belgique finance 14 millions d’euros pour des projets d’adduction en eau potable

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Eau Sources dinégalités

La Belgique s’engage à financer 14 millions d’euros pour des projets d’adduction en eau potable dans certains coins du pays. Selon un communiqué officiel de ce lundi 9 janvier 2017, l’Ambassade de Belgique affirme qu’il s’agit des projets relatifs à « l’extension et la consolidation des systèmes d’alimentation en eau potable et assainissement (i) dans la province du Sud Kivu, (ii) dans la ville de Mbuji-Mayi, et (iii) dans la province du Maniema ».

Pour ce faire, trois conventions spécifiques ont été signées, mi-décembre 2017, entre le Royaume de Belgique et la République Démocratique du Congo.

« Les montants alloués sont respectivement de 2 100 000 euros pour le Sud Kivu, de 6 150 000 euros pour la ville de Mbuji-Mayi et 5 750 000 euros pour le Maniema, le total s’élève donc à 14 000 000 d’euros », indique le Communiqué.

Ces projets permettront entre autres de finaliser certaines adductions en eau potable qui n’avaient pas pu être mises en services à la fin de précédents financements, faute de budgets suffisants.

A Télécharger :

Solidarites_2016_barometre-eau_web

En RDC pays riche en hydrographie, les enjeux liés à l’eau ne peuvent être appréhendés en ne considérant que le volume d’eau disponible. La capacité de l’Etat à amener l’eau là où l’on en a besoin, quand l’on en a besoin, devrait être prise en compte.

Le Water Poverty Index est un nouvel indicateur de pauvreté des Etats en eau proposé par des Chercheurs du Centre for Ecology & Hydrology de Wallingford (UK).

Il prend en considération cinq facteurs ci – après : l’état de toutes les ressources en rapport avec la variabilité ; l’accessibilité, notamment pour les usages domestiques ; l’utilisation, sa répartition par domaine et son efficacité ; la capacité d’adaptation, comprenant la dépense des ménages, le PIB par habitant (en parité de pouvoir d’achat), la mortalité infantile, les investissements dans le domaine de l’eau ou encore l’existence de lois et d’institutions appropriées ; l’environnement, à savoir les besoins en eau de celui-ci, la sauvegarde des habitats, la pollution de l’eau.

Pour rappel, cet indice de 2016 présente la situation de la RDC comme étant « CRITIQUE » (lire page 15). Car, le pays se voit attribué la note de 35 à 47,9. Et donc, la RDC affiche un taux d’accès de la population à l’eau potable d’environs 50%. Ce qui est inférieur à plusieurs pays de sa sous-région.

Selon la Banque mondiale, 77% des habitants du Congo Brazzaville ont accès à des sources d’eau potable améliorées. Ce taux est de 93% au Gabon, 76 % au Cameroun, 76% au Rwanda, 69% en Centrafrique.

Philippe Katumba/Zoom Eco

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