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RDC: EquityBCDC s’engage à accompagner le PEJAB dans le financement des plans d’affaires des jeunes agripreneurs
Le Directeur Général adjoint de EquityBCDC, Jean-Claude Tshipama, et le Coordonnateur du Projet d’entreprenariat des jeunes dans l’Agriculture et l’Agrobusiness (PEJAB), Arthur Mampuya, ont procédé, ce jeudi 14 octobre 2021, à la signature d’une convention de partenariat pour accompagner les initiatives des jeunes dans l’Agriculture et l’Agrobusiness.
C’était en présence du Directeur de cabinet du Ministre de l’Agriculture, Herbert Tshibanda, au 18ème niveau de l’immeuble qui abrite le siège de EquityBCDC à Kinshasa-Gombe.
« Aujourd’hui, c’est un moment historique parce que ce jour s’inscrit bel et bien dans la vision de ce que veut accomplir EquityBCDC en République Démocratique du Congo », a déclaré M. Jean-Claude Tshipama, Directeur général adjoint de EquityBCDC.
Et d’ajouter: « l’objectif de la cérémonie d’aujourd’hui, c’est de concrétiser un partenariat en vue de promouvoir l’initiative des jeunes dans le secteur agricole et d’agrobusiness. Ce partenariat vient sceller notre engagement en tant que banque citoyenne pour pouvoir encadrer les jeunes, le secteur agricole et contribuer ainsi à la création des richesses en RDC. »
Pour y arriver, soutient M. Tshipama, plus de 6000 jeunes ciblés dans le cadre du PEJAB ont besoin d’encadrement, de formation, de coaching dans le plan d’affaires mais aussi de financement au-delà de la commercialisation des produits de terre.
Selon les explications de M. Jean-Claude Tshipama, « il est démontré que si un projet agricole est encadré et qu’il arrive à entrer en phase de production, il crée entre 5 et 10 emplois. »
En effet, EquityBCDC vise à financer deux millions de projets dans les cinq prochaines années.
« L’objectif de la banque, c’est de financer deux (2) millions de projets dans les cinq prochaines années et ainsi contribuer à créer près de 10 millions d’emplois en République Démocratique du Congo », a-t-il conclu.
Notons que le Projet d’entreprenariat des jeunes dans l’Agriculture et l’Agrobusiness (PEJAB) a été initié par le Gouvernement congolais à la suite d’une requête introduite auprès de la Banque Africaine de Développement (BAD). Cette démarche ayant en effet débouché sur un financement de la BAD évalué à 41,079 millions d’unités de compte soit 57,100 millions de dollars américains).
A en croire le Coordonnateur du projet Arthur Mampuya, le PEJAB ambitionne de réduire le chômage des jeunes et améliorer la valeur ajoutée de la filière agricole.
A terme, note-t-il, le PEJAB vise à promouvoir 2000 entreprises animées par 6000 jeunes à raison d’au moins 3 promoteurs par entreprise.
Selon le Coordonnateur du PEJAB, leur stratégie d’actions est fondée sur quatre piliers (4) à savoir :
1° Incubation de l’entreprise ;
2° Financement par les institutions partenaires ;
3° Développement des entreprises avec les plans d’affaires ;
4° Pérennisation des entreprises.
A travers cette convention, EquityBCDC s’engage à faciliter l’accès au crédit aux PME qui réussiraient à faire valider leurs plans d’affaires en rapport avec des projets agricoles.
Pour le Gouvernement congolais, le PEJAB a l’avantage de contribuer non seulement à la lutte contre le chômage mais aussi permettra l’autosuffisance alimentaire grâce à la relance du secteur agricole.
Face à la complexité de l’activité agricole, EquityBCDC dispose d’une branche spécialisée (Département Agrobusiness) chargée de développer des produits et services dédiés au financement agricole et de faciliter aux acteurs des filières agricoles l’accès à des services bancaires et financiers en vue du développement de leurs activités.
Le financement de l’agriculture chez EquityBCDC vise à :
• permettre la redistribution de la richesse dans le secteur agricole grâce à l’accès aux ressources et services financiers ;
• apporter des services financiers aux segments inférieurs dont la majorité est dans le monde rural ;
• permettre aux micro, petites et moyennes entreprises agricoles (agriculteurs, regroupements d’agriculteurs, communautés pastorales, transformateurs, transporteurs, etc.) de contribuer à l’économie et de faire partie du système financier ;
• promouvoir un secteur agricole novateur axé sur le commerce moderne, en ligne avec le Plan national d’investissement agricole.