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Développement

RDC : le député Eric Tshikuma salue les performances de l’IGF dans l’instauration de la bonne gouvernance

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Le député national Éric Tshikuma a salué les performances de l’Inspection Générale des Finances (IGF) dans la promotion de la bonne gouvernance en République Démocratique du Congo (RDC).

Lors d’une conférence internationale sur le lancement d’alerte, tenue à Kinshasa du 7 au 8 novembre 2024, il a mis en avant l’importance des lanceurs d’alerte dans la lutte contre la corruption, soulignant que leur rôle devrait compléter les efforts de l’IGF.

Éric Tshikuma a affirmé que les missions de contrôle menées par l’IGF ont significativement contribué à réduire les pratiques de corruption qui prévalaient dans l’administration publique.

Selon lui, ces efforts s’inscrivent dans une volonté politique plus large, manifestée par le président de la République, Félix Tshisekedi, visant à restaurer la gouvernance en RDC.

Sous la direction de Jules Alingete, l’IGF a réalisé plusieurs avancées notables.

Les missions d’encadrement et de contrôle des régies financières ont permis de supprimer des exonérations illégales et d’effectuer d’importants redressements fiscaux.

Ces actions ont non seulement amélioré la mobilisation des recettes publiques, mais ont également instauré une discipline dans la gestion des dépenses publiques.

La nécessité d’une loi pour protéger les lanceurs d’alerte

Dans son intervention, Eric Tshikuma a insisté sur la nécessité d’adopter une loi visant à protéger les lanceurs d’alerte. Cette mesure serait cruciale pour encourager davantage de citoyens à signaler des actes de corruption sans craindre pour leur sécurité ou leur emploi.

Le député Eric Tshikuma a souligné que le soutien législatif est indispensable pour renforcer le dispositif de lutte contre la corruption en RDC.

Malgré ces avancées, l’élu de la Funa a reconnu que la RDC fait face à des défis économiques importants.

La corruption et le détournement de fonds restent des fléaux qui entravent le développement économique du pays.

L’IGF, tout en étant efficace, doit continuer à évoluer pour faire face à ces défis croissants.

Le député national Eric Tshikuma a également évoqué l’engagement politique comme un facteur clé dans la lutte contre la corruption. Il a encouragé les autres institutions et acteurs politiques à emboîter le pas de l’IGF et à s’engager activement dans cette lutte.

La synergie entre les différentes structures est essentielle pour créer un environnement propice à une bonne gouvernance.

Les États Généraux de la Justice, qui se tiennent parallèlement à cette conférence, représentent une opportunité unique pour discuter et renforcer les institutions chargées de lutter contre la corruption.

Éric Tshikuma a appelé à une collaboration accrue entre l’IGF et d’autres organismes tels que le CENAREF pour maximiser leur impact sur la gouvernance économique.

Il a exprimé sa confiance quant aux perspectives d’avenir pour la RDC. Il a estimé que si les efforts actuels sont maintenus et renforcés, le pays peut espérer une amélioration significative de sa gouvernance économique et une réduction des pratiques corrompues.

Par ailleurs, Éric Tshikuma a souligné que chaque citoyen a un rôle à jouer dans cette lutte. Il a encouragé les congolais à être vigilants et proactifs dans leur engagement civique, en signalant toute anomalie ou acte suspect aux autorités compétentes.

Mitterrand MASAMUNA

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