RDC : le FPI rétrocedera désormais à l’ANADEC 5% du montant collecté sur la taxe de promotion de l’industrie

Le Directeur général du Fonds de promotion de l’industrie (FPI), Bertin Mudimu Tshisekedi, et le Directeur général de l’Agence nationale de l’entrepreneuriat congolais (ANADEC), Ezéchiel Biduaya, ont procédé, le lundi 5 décembre 2022, à la signature d’un protocole d’accord déterminant les modalités de reversement de la quotité de 5% de la taxe de promotion de l’industrie à l’ANADEC.

Le Fonds de Promotion de l’Industrie va désormais rétrocéder chaque mois à l’ANADEC,  5% du montant collecté sur la taxe de promotion de l’industrie (TPI).

En effet, cet accord s’inscrit dans le cadre de l’exécution de l’arrêté ministériel n°21/02 du 02 octobre 2021 du ministère de l’Industrie instituant l’affectation d’une quotité de la TPI au bénéfice de l’ANADEC.
Il vise à répondre aux problématiques de la capacitation des entrepreneurs et des petites et moyennes entreprises (PME) congolaises à travers des formations continues devant les rendre éligibles aux différentes opportunités de financement auprès des institutions financières, notamment le FPI.

« Le FPI va désormais rétrocéder chaque mois à l’ANADEC 5% du montant collecté de la taxe de promotion de l’industrie (TPI). Cette quotité sera destinée à la réalisation des activités de promotion de l’entrepreneuriat national conformément à la loi sur la TPI et à la politique du Gouvernement. Nous connaissons le rôle que joue le FPI dans l’accompagnement de l’industrie congolaise. », a souligné Bertin Mudimu.

Et de poursuivre : « le FPI n’est pas là pour s’approprier ces ressources qui doivent servir à amorcer le développement du pays. Nous voulons plutôt accompagner l’ANADEC, et elle aussi va nous permettre d’élargir notre assiette fiscale en facilitant la création des entreprises. »

Pour sa part, le Directeur général de l’ANADEC, Ezéchiel Biduaya, a réagi en ces termes : « Nous allons faire un travail en amont qui est de préparer les entreprises pouvant devenir les assujettis à la TPI. C’est un travail qui va apporter une plus-value à ce que le FPI fait déjà, mais qui est limité par manque d’un public cible qu’il faut. »

Signalons que les deux établissements ont convenu de travailler ensemble en vue de favoriser la culture entrepreneuriale, surtout pour les jeunes et développer un programme qui va booster la création des industries en République Démocratique du Congo (RDC).

Agnès KAYEMBE