Royaume-Uni : Africa summit Financial Times, Félix Tshisekedi vante les potentialités de la RDC

Participant à « Africa summit Financial Times » à Londres (Royaume-Uni), le Président en exercice de la SADC, Président de la République Démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi Tshilombo a saisi cette opportunité pour présenter aux participants les potentialités que regorge le continent africain mais aussi la République Démocratique du Congo (RDC).

Dans son speech, Félix Tshisekedi est revenu notamment sur les potentialités minières, forestières et énergétiques que regorge le continent ainsi que la RDC. Il en a profité pour exhorter les hommes d’affaires à ne pas hésiter quant aux grands investissements dans différents secteurs.

« Je ne pourrais m’appesantir davantage sur les potentialités dont regorge l’Afrique, et le rôle qu’elle se revendique, notamment sur le plan de l’avènement de cette économie à émissions nettes zéro carbone sans pour autant évoquer mon pays, la République Démocratique du Congo », a exhorté le Président Tshisekedi.

Et d’ajouter : « Première productrice de cobalt au monde, avec un volume représentant près de 70% de la production mondiale, la République Démocratique du Congo abrite plus de 25 millions de tonnes de réserves identifiées dans son sous-sol, soit plus de 50 % des réserves de la planète. Elle est également riche d’autres minéraux entrant dans la fabrication des batteries électriques, tels que le cuivre, le manganèse, le
chrome et le lithium ».

Se référant à certaines études antérieures, le Président Tshisekedi a rappelé à l’auditoire quelques avantages que représentent les investissements étrangers en RDC et Afrique. Question de rassurer les investisseurs potentiels de la bonne marche des affaires dans le continent ainsi que dans le pays de Lumumba.

« Je m’en vais uniquement rappeler les enquêtes Bloomberg réalisées en 2021, qui ont clairement mis en évidence qu’installer une usine traitant 10 000 tonnes de minerais par an (cobalt, lithium, manganèse, nickel et cuivre) coûterait 117 millions de dollars américains aux États-Unis d’Amérique, 112 millions de dollars américains en Chine, 65 millions de dollars américains en Pologne et seulement 39 millions de dollars américains en République Démocratique du Congo. Autrement dit, le coût est presque trois fois moins important dans notre pays qu’en Chine ou aux États-Unis, et deux fois moins qu’en Pologne. », a-t-il rassuré.

Outre l’indéniable potentiel minier que regorge la RDC, Félix Tshisekedi a vanté les prouesses du secteur forestier de la RDC où il est établi que l’exploitation rationnelle rapporte aussi gros.

« La RDC possède une faune et une flore quasiment unique au monde, de même qu’un fort potentiel agricole avec une superficie cultivable estimée à quelques 75 millions d’hectares dont moins de 10 seraient actuellement exploités. À côté de ces ressources figure le Bassin hydrographique du Fleuve Congo, deuxième poumon mondial après l’Amazonie, et prisé pour la production d’hydrogène vert. », s’est exprimé Félix Tshisekedi.

Organisé sous le thème « Investir en Afrique », le sommet réunit des délégations de haut niveau de Gouvernements, d’entreprises, de décideurs politiques et d’investisseurs.

Le programme officiel indique notamment que le Sommet puisse délibérer sur l’impact de la pandémie de Covid-19 et de la guerre en Ukraine, la préparation de la COP27 en Égypte, la manière dont les économies africaines définissent leurs priorités dans les secteurs de l’énergie, des transports, de la fabrication et autres.

Il est également prévu que le forum évoque la manière dont la zone de libre-échange continentale africaine modifie l’environnement des investissements sur le continent africain.

Olivier KAFORO