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Economie

Afrique : l’inflation attendue à 9,9 % en 2026 (rapport)

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Selon le rapport Economic Report on Africa 2025 publié le 17 mars 2025 par la Commission économique pour l’Afrique (CEA) des Nations Unies, l’inflation sur le continent devrait ralentir progressivement, passant de 16,1 % en 2024 à 12,6 % en 2025, puis à 9,9 % en 2026.

Cette baisse serait portée par la diminution des prix des produits alimentaires et énergétiques à l’international, ainsi que par la stabilisation monétaire dans plusieurs pays.

Ce reflux de l’inflation devrait favoriser une reprise économique, avec une croissance prévue à 3,9 % en 2025 et à 4,1 % en 2026, contre 2,9 % en 2024.

L’amélioration des performances commerciales, l’augmentation des dépenses des ménages et un assouplissement progressif des conditions financières mondiales sont cités comme les principaux moteurs de cette dynamique.

En 2024, l’Afrique de l’Ouest a affiché le taux d’inflation le plus élevé du continent, à 24,2 %, suivie de l’Afrique du Nord (15,5 %), de l’Afrique australe (11,7 %), de l’Afrique de l’Est (11,2 %) et de l’Afrique centrale (4,6 %).

L’Afrique de l’Est devrait être la région la plus dynamique en 2025 et 2026, avec une croissance économique moyenne de 6 %, grâce aux solides performances attendues en Éthiopie, au Kenya, en Ouganda et en Tanzanie.

Le Sénégal se distingue particulièrement en Afrique de l’Ouest, avec une croissance prévue de 7 %, soutenue par l’essor de l’activité minière, le démarrage de la production de gaz et des politiques d’assainissement budgétaire efficaces.

L’Afrique du Nord devrait enregistrer une croissance de 3,6 % en 2025 et 4,1 % en 2026, tandis que l’Afrique centrale tournera autour de 3 %, et l’Afrique australe fermera la marche avec 2,4 %.

Entre opportunités et défis

Si la baisse de l’inflation laisse entrevoir une relance économique, des défis structurels persistent.

La dépendance aux matières premières, la volatilité des marchés mondiaux et les tensions géopolitiques pourraient freiner cette reprise.

De plus, malgré une croissance en hausse, le rythme reste inférieur aux besoins de développement du continent, notamment en matière d’industrialisation et de création d’emplois.

Pour tirer pleinement parti de cette embellie, les États africains devront renforcer leurs réformes économiques, diversifier leurs économies et améliorer la gouvernance monétaire et budgétaire.

Une inflation sous contrôle et une croissance stable pourraient alors favoriser un développement plus inclusif et durable sur le continent, préconisent les experts.

Flory Musiswa

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