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Afrique subsaharienne : Pour 2022-2023, la Banque mondiale table sur une croissance à près de 4%

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La Banque mondiale a, dans un rapport intitulé « Africa’s Pulse » publié le mercredi 6 octobre 2021, fait remarquer que l’Afrique subsaharienne devrait sortir de la récession liée aux conséquences de la crise sanitaire avec une croissance à 3,5% annoncée pour 2022 et 3,8 pour 2023.

C’était à l’occasion de la présentation des prévisions économiques de 2021, 2022 et 2023.

L’étude de la Banque mondiale indique que cette croissance devrait s’inscrire dans une logique de reprise économique qui commencerait avec une augmentation du PIB de 3,3% en 2021. Cette hausse devrait se répartir différemment selon la structure des économies et la manière dont elles ont été impactées par la crise de la Covid-19.

Selon les conclusions de l’étude, la Côte d’Ivoire et le Kenya enregistreront une reprise forte avec des taux de croissance respectifs de 6,2 % et 5 % en 2021.

L’Angola, le Nigeria et l’Afrique du Sud, trois pays fortement impactés par la pandémie alors que leurs économies étaient déjà en crise, vont enregistrer une croissance à respectivement 0,4 %, 2,4 % et 4,6 %.

Quant au reste de l’Afrique subsaharienne (hors Nigeria et Afrique du Sud), c’est une croissance de 3,6 % qui est annoncée pour 2021.

« Un accès aisé et équitable à des vaccins anti-covid-19 sûrs et efficaces est essentiel pour sauver des vies et renforcer la relance économique en Afrique », a indiqué Albert Zeufack, économiste en chef pour la région Afrique à la Banque mondiale.

Selon lui, « un déploiement plus rapide des vaccins permettrait d’accélérer la croissance régionale pour l’amener à 5,1 % en 2022 et 5,4 % en 2023, l’allègement des mesures de confinement stimulant la consommation et l’investissement ».

Le rapport relève le fait que si les pays d’Afrique subsaharienne ont su adopter des réformes structurelles et macroéconomiques en réponse à la pandémie, il est aussi nécessaire pour eux de mettre en œuvre des réformes économiques privilégiant des ressources moins polluantes.

A en croire les experts de la Banque mondiale, de plus en plus confrontés aux défis du changement climatique, ces Etats souffrent d’un faible développement de base, des vulnérabilités climatiques préexistantes, d’un accès limité à l’énergie ainsi qu’une forte dépendance aux secteurs sensibles au climat. Des difficultés qui pourraient être transformées en opportunités grâce à une transition économique verte, source de création d’emplois.

« L’investissement dans des infrastructures climato-intelligentes peut aider les villes à créer des emplois. La réduction des émissions représente une opportunité de développement pour les activités manufacturières dans la région, notamment dans la production de composants nécessaires à l’Internet des objets, l’ajout de valeur aux minerais alimentant l’économie verte, et l’insertion dans des chaînes de valeur régionales », indique le rapport.

Des spécialistes indiquent que dans cette optique, l’Afrique subsaharienne pourrait surmonter la pression de la rigueur budgétaire et le niveau de la dette, afin de soutenir la baisse du déficit budgétaire régional. Un déficit annoncé à 4,5 % du PIB en 2022 et 3 % du PIB en 2023 contre 5,4 % en 2021.

Olivier KAFORO

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