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RDC : Africa Union Cargo Namibia salue la suspension du contrat conclu entre OGEFREM et Golden Jiangsu Coast

La suspension du contrat conclu entre l’Office de Gestion du Fret Multimodal (OGEFREM) et la société Golden Jiangsu Coast conclu en date du 27 juillet 2018, pour un délai de deux ans renouvelable par tacite reconduction, opéré par l’autorité signataire traduit une preuve de responsabilité. C’est ce qu’a affirmé, ce samedi 26 février 2022, Me Josué Alphonse Kitenge Badimutshitshi, avocat conseil de la société Africa Union Cargo Namibia (AUCN).
Dans une mise au point, il a estimé estime que cette mesure permet « de recevoir les doléances de toutes les parties intéressées par ce contrat et donner une suite idione en restant au milieu du village. »
De son côté, Me Bukope Mandjumba, avocat de la société Golden Jiangsu Coast a indiqué que la lettre n°000702/cab/min/TVCD/ 2021, du ministère des Transports, Voies de communication et de Désenclavement du 28 décembre 2021, n’a aucun fondement en ordonnant la suspension du contrat de mandat spécial que l’OGEFREM avait conclu avec Golden Jiangsu Coast. Ce dernier a également noté que cette injonction du Ministre des Transports, Voies voies de communication et de Désenclavement est manifestement illégale et a causé un sérieux préjudice à sa cliente.
En réponse à ces propos, l’avocat Me Josué Alphonse Kitenge de AUCN appelle son confrère de la société Golden Jiangsu Coast à revoir son serment d’avocat, en respectant la dignité due aux autorités publiques surtout dans l’exercice de leur mandat constitutionnel pour lequel elles ont été investies, mais surtout sur respect de la loi des lois de la République Démocratique du Congo.
Bref aperçu du dossier
L’Office de Gestion du Fret Multimodal avait conclu, en date du 27 juillet 2018, un contrat de mandat spécial avec la société Africa Union Cargo Namibia (AUCN) pour un délai de deux ans renouvelable par tacite reconduction.
Suite à un conflit d’intérêts entre les parties, le Ministre des Transports, Voies de communication et de Désenclavement, avait décidé, dans sa lettre citée ci-haut, de suspendre ce contrat pour donner l’occasion aux parties concernées de lui soumettre leurs doléances afin qu’une solution soit trouvée.