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RDC : le Forum Expo Café-Cacao démarre à Kinshasa !
Le Forum Expo Café-Cacao a ouvert ses portes ce lundi 18 juin 2018 à l’Hôtel du Fleuve de Kinshasa. Le go des activités vient d’être donné par le ministre d’Etat, ministre de l’Economie nationale Joseph Kapika. Objectif : réfléchir et dégager des pistes de solutions en vue de remettre la RDC sur la carte du monde en ce qui concerne le café et le cacao.
Plusieurs interventions ont marqué cette cérémonie d’ouverture officielle. Premier à prendre la parole, le président de Commission Café-Cacao de la Fédération des entreprises du Congo. Emmanuel Rwakagara a circonscrit le cadre de ces assises de 3 jours. il s’agit d’après lui, d’un forum organisé en vue de dresser les états généraux des filières café-cacao, formuler des recommandations pour la compétitivité et la promotion des exportations du café et du cacao congolais.
Partant d’un bref historique de ces deux filières, Emmanuel Rwakagara a démontré l’importance du café et cacao dans l’économie du pays et les atouts des filières. Et ce, avant de présenter à l’assistance les représentants du Cameroun et du Cote d’Ivoire venus expressément pour partager leurs expériences positives aux opérateurs et experts congolais dans le cadre de ces travaux.
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Le président de la FEC a invité les participants à être plus pragmatiques en proposant des recommandations concrètes et adaptées, lesquelles devront permettre au gouvernement de repenser la stratégie de relance des filières Café-Cacao. pic.twitter.com/EclKuoEmck— Zoom Eco (@Zoom_eco) June 18, 2018
De son coté, Albert Yuma, président de la Fédération des entreprises du Congo (FEC) a encouragé le gouvernement à améliorer davantage le climat des affaires afin d’inciter plus d’investisseurs dans ce secteur vital de l’économie du nationale.
“Le pays est trop dépendant du cycle économique extérieur. Le café et le cacao sont l’un des moyens pour diversifier l’économie congolaise et renforcer sa résilience aux chocs externes”, a – t – il indiqué.
Les faiblesses et les atouts de ces deux filières ont été épinglés par le le ministre de l’Agriculture, Georges Kazadi. Les problèmes liés à la recherche, à la production, à la transformation, aux infrastructures, à la sécurité, à la certification, à la normalisation, au financement, investissement, à l’autonomisation des femmes productrices, … sont parmi les goulots d’étranglement de ces filières.
Cependant, 21 de 26 provinces de la RDC sont concernées par la production du café et du cacao. D’où, a insisté le ministre de l’Agriculture, la nécessité pour les participants et les experts à produire des résultats qui permettront une réelle relance de ces filières.
“Le gouvernement de la République encourage le développement durable de ces filières en vue d’améliorer l’emploi et le revenu des petits producteurs c’est-à-dire le café et le cacao équitables qui rétribuent une juste rémunération aux producteurs”, a souligné le ministre de l’Agriculture Géorges Kazadi.
Parlant des résultats attendus de ce forum de trois jours, le représentant du chef de l’Etat, le ministre d’Etat à l’Economie nationale Joseph Kapika a émis le vœu de voir la mise en place de stratégies pour notamment développer le secteur et endiguer la fraude déplorée dans ces deux filières, laquelle fraude enrichi les pays voisins et constitue un manque à gagner pour le trésor public congolais.
Cette cérémonie s’est clôturé par la visite de stands d’exposition des activités des différents acteurs intervenants dans ces deux filières. Des producteurs, exportateurs, des structures étatiques telles que l’Office national du café (ONC), l’Office congolais de contrôle (OCC), la Douane, le Guichet unique de création d’entreprises, l’Ogefrem, l’Agence nationale de promotion des investissements (ANAPI), le Fonds de promotion de l’industrie (FPI), des banques commerciales telles que la TMB et Equity Bank Congo exposent leurs produits et services sur le site dédié de l’Hôtel Kempinsky.
Ces activités se poursuivent cet après-midi avec deux panels de présentations échanges et débats. L’un sur le cacao et l’autre sur le café.
Nadine FULA | Zoom Eco
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