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RDC : Menace de panne sèche, l’actualisation du taux de change de la structure des prix s’impose !

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Produits pétroliers

Face à la menace de panne sèche en produits pétroliers en RD Congo, la nécessité d’actualiser le taux de change de la structure des prix s’impose. Si le taux actuellement appliqué de 1 380 CDF le Dollar US est désuet, la réalité du marché exige la prise en compte du taux de 1 560 CDF le Dollar US. Entre-temps, les ventes actuelles des pétroliers occasionnent des pertes considérables sur chaque franc congolais à convertir en dollar pour reconstituer leurs stocks. D’où, la rationalisation des ventes observée dans les stations services.

« Il est difficile pour nous d’importer du carburant tant que nous n’avons pas reconstitué le montant qu’il faut en dollars américains pour pouvoir nous approvisionner. La meilleure façon de corriger cette situation, c’est d’améliorer le taux de change intégré dans la structure des prix qui est à ce jour obsolète », nous a confié un pétrolier sous l’anonymat.

Actualiser le taux de change implique la modification de ce paramètre dans la structure des prix. Et donc, le faire obligerait le Gouvernement, à travers le Ministère de l’Economie de d’ajouter environs 200 CDF aux taux de change à appliquer dans la nouvelle structure des prix des carburants, soit 1 560 CDF ou 1 570 CDF.

A RE(LIRE) : Le litre du carburant a augmenté de 190 FC depuis février 2017 [Retro]

Face à cette réalité du marché, commente un analyste, il sera question de procéder à deux augmentations successives afin de ne pas franchir le seuil de 5% pouvant entraîner la hausse du prix de la course. Entre-temps, d’aucuns parlent déjà d’une augmentation qui partirait de 1 730 CDF le litre d’essence à 2 000 CDF. Quoi de plus normal qu’elle se fasse en deux paliers de 80 CDF le litre.

Si les Stations services ont commencé à vendre du carburant au compte goutte, la réaction du Gouvernement tarde à arriver. Le Communiqué de la SEP assurant la quantité suffisante pouvant éviter la panne sèche à la RDC ne rassure pour autant pas les esprits avertis d’autant plus que cette société de logistique a pour mission de garder les stocks des carburants pour les sociétés pétrolières.

A tout prendre, l’intervention du Gouvernement devrait se faire à deux niveaux. D’abord, le réajustement d’un taux de change intermédiaire se rapprochant de la réalité et fixé en concertation avec les pétroliers. Ensuite, la mise à disposition des devises aux banques commerciales au profit des pétroliers afin de pouvoir faciliter leurs importations en carburants.

Cependant, la solution durable passe par la bonne alimentation et gestion du stock de sécurité des carburants par le Gouvernement et la stabilisation de la monnaie nationale par rapport à la devise étrangère.

Pour rappel, la dernière augmentation du carburant à la pompe date du 8 Juin 2017

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