RDC : une hausse globale de 6,87% enregistrée dans le trafic téléphonique au T2-2024 (ARPTC)

Le deuxième trimestre de 2024 a enregistré une hausse globale de 6,87% du trafic téléphonique en République Démocratique du Congo (RDC), selon le rapport publié par l’Observatoire de la téléphonie mobile en RDC.

Cette structure de l’Autorité de régulation des postes et télécommunications en RDC renseigne en outre qu’une croissance à deux chiffres a été observée dans les trafics d’interconnexion nationale, tant sortants qu›entrants.

Le phénomène est ainsi attribué à l’utilisation accrue des offres tarifaires des opérateurs, telles que les bundles « appel tout réseau ».

Ces offres, expliquent les experts, permettent de téléphoner sans contrainte sur son propre réseau ou sur d’autres réseaux, jusqu’à épuisement du crédit, même avec un solde faible.

Toutefois, le rapport explique que le trafic international entrant a diminué par rapport au trimestre précédent, avec une baisse à deux chiffres pour le roaming international, tant entrant que sortant.

Cette situation s’explique par la préférence des utilisateurs pour les applications de messagerie OTT pour les appels internationaux, ainsi que par les coûts élevés des appels en roaming International.

Selon le rapport, les stratégies tarifaires appliquées stimulent les trafics nationaux en RDC.

« À la fin du deuxième trimestre de 2024, une augmentation des trafics nationaux, tant en intra réseau qu’en interconnexion, a été observée en République Démocratique du Congo. Cette croissance pourrait résulter des stratégies adoptées par les opérateurs, qui proposent des bundles d’appels très attractifs. Ces offres permettent aux utilisateurs d’appeler sur tous les réseaux sans subir la différence de tarifs entre leur propre réseau et ceux des concurrents. », note le rapport.

Cependant, une baisse du trafic international entrant a été enregistrée par rapport au trimestre précédent. Ce déclin s’explique, selon les experts, par la préférence croissante pour les appels internationaux via les plateformes OTT (Over-The-Top), offrant des alternatives plus économiques et flexibles.

Olivier KAFORO