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Emploi

RDC : le port de Lobito pourrait générer jusqu’à 500.000 emplois directs et indirects dans la région

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Le Corridor de Lobito est le plus important investissement américain de tous les temps dans le chemin de fer africain. C’est le point-de-vue avancé par le Président américain, Joe Biden, en marge du coup d’envoi du lancement des travaux en Angola du « Corridor de Lobito », l’axe ferroviaire stratégique reliant la République Démocratique du Congo et l’Angola.

Long de 1.344 Km, ce Corridor vise à assurer le transport des métaux indispensables dans la fabrication des véhicules et d’éolienne depuis le site minier jusqu’au port.

 

La République Démocratique du Congo, avec ses 70% de l’offre mondiale du cobalt, verra une grande quantité de ses minerais notament le cuivre, transiter par ledit port, qui aspire à gérer 3 millions de tonnes de fret minier par an d’ici 2030.

Embellie des enjeux et opportunité de captage d’emplois !

Derrière cette embellie, des enjeux de nature à impulser une nouvelle dynamique économique illustrée via la consolidation des plus-values.

Benoît Munanga, Président du Conseil d’administration de la société congolaise Kamoa Copper, ambitionne de capter quelques milliers d’emplois.

« Nous employons actuellement 6.400 personnes. Avec la mise en service des usines qui viennent, nous atteindrons facilement les 10.000 employés. Avec le « Corridor de Lobito » réhabilité, il y aura des effets d’entraînement par les services liés ou associés qui pourraient injecter quelques milliers d’emplois du fait de l’utilisation de ce Corridor. Quelques milliers d’emplois supplémentaires. », a-t-il précisé.

Impact des tonnages et facteur temps !

S’agissant de retombées de l’utilisation ainsi que de l’impact, le Président du Conseil d’administration de Kamoa copper s’est experimé en ces termes : « Nous allons certainement utiliser ce Corridor de Lobito. Et, à titre indicatif, je peux vous dire que le tonnage que nous allons mettre en 2025, ça sera une augmentation de 173%, très significatif. »

Dans cette optique, il a révélé plusieurs avantages.

« Le plus gros avantage tient essentiellement à la distance entre la zone minière de Kolwezi et le port de Lobito. Nous parlons de 1600 km de trajet, une seule frontière à traverser, à l’opposé de 3000 km si on prenait par exemple le port de Durban en Afrique du sud. Donc le bénéfice, il est d’abord dans le coût de la logistique. D’ici 2025, 2026, Ils vont être réduits de 18%. Et il y a le temps d’un aller-retour. Par route, un seul trajet de Durban prenait 25 jours. Par contre, Lobito, 8 jours. Ça fait 17 jours de gain. », a-t-il déclaré.

Enjeux climatiques : peu de pollution !

L’usage du Corridor ne devrait pas se limiter aux simples importations des minerais entre la République Démocratique du Congo et la République d’Angola. Il y aura également l’aspect importation des matériels, incluant des réactifs chimiques et équipements. Ainsi, le corridor de Lobito aidera les entreprises minières à avoir un impact environnemental bien réduit, parce que les émissions sont nettement plus importantes quand on transporte par camions, comparé au chemin de fer. », a noté Benoît Munanga.

Plusieurs insights calqués dans ce sens renseignent que le développement du port de Lobito pourrait générer jusqu’à 500.000 emplois directs et indirects dans la région, avec des effets positifs sur l’économie locale, notamment dans les secteurs de la logistique, du transport et des services.

Par ailleurs, les mêmes données publiées par des think tank basés sur le continent renseignent que les recettes liées à l’activité du port et du corridor ferroviaire sont estimées à 3 milliards de dollars américains par an, d’ici 2035.

Flory Musiswa

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