Quantcast
Connect with us

Finance

Kasaï Central : 4,5 millions USD alloués pour la lutte anti-érosive

Published

on

IMG 1102

Le Coordonnateur du Projet d’Urgence et de Résilience Urbaine de Kananga (PURUK), Michel Mbungu, et le Directeur provincial de l’entreprise SAFRIMEX, Mustafa Raad, ont procédé, le jeudi 19 décembre 2024, à la signature d’un contrat visant la lutte contre les têtes d’érosion dans la ville de Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï Central.

Ce projet est chiffré à 4,5 millions de dollars pour une durée de cinq (5) mois.

En effet, les termes du contrat signé indique que la société SAFRIMEX ciblera 10 têtes d’érosion réparties sur deux sites. Il s’agit de l’aéroport et Musumbu.

À proximité de la piste d’atterrissage de l’aéroport de Kananga, trois têtes d’érosion sont identifiées menaçant directement la viabilité des infrastructures aéroportuaires.

À Musumbu, ce sont sept têtes d’érosion qui s’attaquent aux habitations et à des infrastructures clés, notamment l’Athénée Royal de Kamayi qui héberge plusieurs écoles et prête à accueillir plus de 25.000 élèves dès son inauguration.

Selon le Coordonnateur du PURUK, cette initiative se positionne comme une réponse urgente à une situation qui risque de bouleverser la vie des habitants de la ville de Kananga.

« Le but, c’est d’éradiquer les érosions. Dans le cadre du PURUK, ce que nous faisons actuellement est une réponse curative à l’urgence, mais le vrai problème réside dans l’urbanisation. En 2025, des activités d’engagement citoyen seront implémentées pour montrer à la population son rôle dans la protection de son environnement. », a-t-il expliqué.

Pour sa part, le Coordonnateur de l’entreprise Safrimex, Mustafa Raad, s’est dit prête à relever le défi.

« Nous nous organisons pour augmenter l’effectif du personnel durant cette période de mobilisation », a-t-il dit.

Rappelons qu’en 2023, le Président Félix Tshisekedi avait lancé les travaux de lutte « anti-érosive » dans le cadre d’un projet plus large financé par la Banque mondiale à hauteur de 100 millions de dollars américains.

AGNES KAYEMBE

Advertisement
Advertisement Zoomeco

Edito

ZoomEco TV