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RDC : 31,3 millions d’adultes ne possèdent pas de compte bancaire
31,3 millions d’adultes de 15 ans et plus ne possèdent pas de compte bancaire, révèle les dernières données Findex de 2017. Alors qu’à l’échelle mondiale le nombre de personnes non bancarisées est de 1,7 milliard. D’après la Banque mondiale, cet effectif est en baisse malgré la croissance démographique.
Entre 2011 et 2017, le nombre de non bancarisés a baissé dans le monde passant de 2,5 milliards à 1,7 milliard. Autant, les objectifs de l’inclusion financière ont eux aussi évolué.
En RDC, les 18 banques commerciales détenaient 6 millions de comptes bancaires en 2016 pour un pays de plus de 70 millions d’habitants. Ce qui justifie un taux de bancarisation faible et nettement en deçà de la moyenne d’Afrique subsaharienne qui se situe à 25 %.
La réduction de la "fracture bancaire" est un passage obligé pour le développement de la RDC. #ACB#RDC #financialinclusion @TMB_CD @BCDC_RDC @Rawbank_sa @EquityBankCongo @FINCA @GroupeEcobank @Afriland @GroupeBGFIBank #sofibanque @UBACongoDRC @accessbank_help @makutano_s https://t.co/J1rKQihbqN
— Michel Losembe (@MLosembe) August 13, 2018
Avoir accès à un compte bancaire est une bonne chose, mais ce n’est pas suffisant. Détenir un compte ne signifie pas l’utiliser, comme le montrent les données Findex.
Le faible pouvoir d’achat de la population et faute d’un dynamisme économique dans l’arrière-pays, les banques commerciales ont du mal à se déployer. Elles privilégient les régions minières, les grandes villes et une poignée de centres urbains.
D’où, la nécessité pour ces institutions bancaires de miser sur la dématérialisation et sur des services accessibles grâce au téléphone portable, dont l’usage ne cesse de gagner du terrain dans l’ensemble du territoire.
L’inclusion financière mobilise tous les pans du Groupe de la Banque mondiale et fait partie intégrante des opérations de prêt et de conseil de l’institution.
Ce dernier travaille en partenariat avec les autorités nationales et les organismes de réglementation afin de soutenir des réformes responsables, tandis que les investissements de la Société financière internationale (IFC) contribuent au développement d’entreprises performantes à l’international, ce qui stimule la demande de services financiers.
Le Groupe de la Banque mondiale s’efforce en outre d’éliminer les disparités entre les hommes et les femmes dans le domaine de l’inclusion financière. Il s’agit là de l’un des thèmes d’IDA-18.
Emilie MBOYO | Zoom Eco
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