RDC: contrairement aux affirmations de l’ODEP, le Cabinet du Premier Ministre ne compte que 208 membres (ACAJ)

Le Cabinet du Premier Ministre congolais, Jean-Michel Sama Lukonde, ne compte que 208 membres dûment recensés au titre de personnel politique, administratif et d’appoint, rapporte un communiqué de presse de l’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ) daté du 9 janvier 2022.

Ces révélations de l’ACAJ viennent contredire les allégations de l’Observatoire de la dépense publique (ODEP) qui faisait état, dans son dernier rapport, d’une liste de 606 personnels politiques affectés au Cabinet du Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde.

« Il importe de révéler que la Primature, considérée au sens large, comprend, outre le personnel sus évoqué, plusieurs services y attachés. À l’occurrence du Secrétariat général de la Primature; du Programme de sensibilisation et de reconstruction des zones sortant des conflits armés; de l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP); de la Cellule d’analyse des indicateurs du développement (CAÏD); du Comité national de Désarmement et de la sécurité internationale (CNDSI); du Bureau de coordination et de suivi des programmes Sino-congolais et de la Cellule de gestion des immeubles du gouvernement », peut-on lire dans ce communiqué de l’ACAJ.

À en croire cette organisation de la société civile, les différentes structures rattachées à la Primature sont essentiellement composées des agents de carrière des services publics de l’Etat régis par loi n°16/013 du 15 juillet 2016 portant statut des agents de carrière des services publics de l’Etat.

Dès lors, renseigne ce communiqué d’ACAJ, ces agents ne doivent pas être confondus avec le personnel relevant stricto sensu du Cabinet du Premier Ministre.

Ainsi, l’ACAJ recommande au Premier Ministre de la RDC de mettre en place des mécanismes idoines devant permettre de faire un distinguo entre le personnel de son Cabinet politique et celui des services publics de l’Etat mis à sa disposition pour un renforcement optimal de la Primature.

Mitterrand MASAMUNA