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RDC : en 2021, le Gouvernement a affecté plus de 5 374,0 milliards de CDF à la rémunération soit 45,1% des dépenses globales
Les dépenses liées à la rémunération des agents et cadres de l’administration publique de la République Démocratique du Congo se sont chiffrées à hauteur de 5 374,0 milliards de Francs congolais (CDF), soit plus 2 687 milliards de dollars américains à fin 2021.
le Les prévisions budgétaires arrêtées pour les dépenses de la rémunération pour l’exercice budgétaire 2021 se sont chiffrées à hauteur de 5 193,2 milliards de Francs congolais (CDF), soit plus de 2 596,6 milliards de dollars américains. Ce qui représente un taux d’exécution budgétaire de l’ordre de 103,4% du montant total attendu au cours l’année dernière.
Ces dépenses de rémunération représentent 45,1% des dépenses globales effectuées par le Gouvernement congolais au cours de l’année 2021 qui se sont chiffrées à 11 853,9 milliards de Francs congolais (CDF).
Pour la même année, le Gouvernement congolais n’a décaissé que 446,3 milliards de Francs congolais (CDF), soit 223,15 millions USD en faveur des investissements sur ressources propres alors que le pays manque cruellement d’infrastructures routières, sanitaires, sportifs et autres.
Plusieurs observateurs financiers fustigent ce faible niveau d’investissement du Gouvernement congolais qui reste très insignifiant par rapport aux défis auxquels le pays fait face.
Bien que les perspectives économiques du pays soient de plus en plus favorables telles que soulignent les institutions financières partenaires de la RDC dont le Fonds monétaire international, la République Démocratique du Congo devrait profiter de cette embellie pour améliorer davantage des investissements structurants visant à soutenir le développement du pays.
La même recommandation a été faite par l’agence de notation Bloomfield investment corporation, lors de la publication de la notation souveraine en monnaie locale en faveur de la République Démocratique du Congo (RDC).
A en croire les constats rapportés par cette agence, le niveau d’exécution des dépenses d’investissement reste largement en deçà des prévisions budgétaires.
Bloomfield a par ailleurs souligné une nette amélioration de ces dépenses en 2021 qui malheureusement reste très inférieure comparativement à celles engagées pour la rémunération.