Quantcast
Connect with us

a la une

RDC : Les 3 scrutins électoraux de 2018 coûteront 432 millions USD !

Avatar of La Rédaction

Published

on

Ceni

[ANALYSE] – Le Budget électoral « actualisé et rationnalisé » pour les 3 premiers scrutins prévus en 2018 est chiffré à 432 millions USD. Comme annoncé récemment dans l’émission Top Presse, Corneille Nangaa l’a effectivement présenté le 7 Décembre 2017 aux partenaires techniques et financiers de la CENI. A ce Budget, s’ajoute 70 millions USD que le Gouvernement doit impérativement décaisser en toute urgence afin de permettre à la CENI de clôturer l’enrôlement des électeurs. Total : 502 millions USD.

Normalement, les principaux financiers de ces fonds électoraux sont : le Gouvernement de la RDC et les Partenaires internationaux. Les deux parties prenantes n’ont pas respecté le deadline du 30 Novembre 2017 leur accordé par la CENI en vue de rendre disponible chacun en ce qui le concerne le Plan de Décaissement des fonds.

LIRE AUSSI : La Machine à Voter réduirait le budget de scrutins de 135 millions USD

Si pour le Gouvernement qui a aligné l’équivalent en CDF de 503 millions USD (432 millions USD pour les 3 scrutins et 70 millions USD pour clôturer l’enrôlement) dans le Budget de l’Etat de l’exercice 2018 pour les opérations électorales le plan de décaissement se fait attendre, pour les partenaires techniques et financiers (France, Belgique, USA, Canada, etc.), c’est le durcissement de ton quant aux conditionnalités avant tout décaissement d’un apport dont personne ne connait la hauteur. Excepté celle de la Belgique chiffrée à 5 millions USD.

Qu’à cela ne tienne, la Centrale Electorale prend l’opinion publique à témoin et lance un cri d’alarme : «  Si ledit financement n’est pas rendu disponible au moment où il est requis conformément au rythme des opérations techniques, particulièrement les plus urgentes, le processus en subira certainement un coup ».

D’après la CENI, l’apparente tergiversation des partenaires techniques et financiers quant à leur participation réelle au financement du processus est l’un des principaux risques au retardement de la tenue des élections prévues pourtant le 23 Décembre 2017.

Et de préciser : « Si, comme par le passé, ces derniers continuent de multiplier des conditionnalités à leur soutien au processus, pendant que le temps qui s’écoule ne se prête plus à des atermoiements, nul doute qu’une telle attitude influera à coup sûr sur le respect du calendrier ».

A RE(LIRE) Elections, l’exécution des engagements des partenaires comporte 3 risques !

Dans l’hypothèse où l’apport des partenaires n’arrivait pas à temps, le Gouvernement congolais sera – t – il en mesure de mobiliser et décaisser les 432 millions USD pour les 3 premiers scrutins ? Si oui, il y a lieu que le Plan de décaissement de cet argent soit le plus rapidement rendu public pour pouvoir rassurer le peuple congolais de sa ferme volonté à respecter le calendrier électoral. Encore faudrait – il que la MONUSCO soit en mesure d’apporter tout son appui logistique aux opérations qui seront menées par la CENI.

Pour rappel, les Partenaires techniques et financiers de la RDC n’avaient décaissés en 2011 que 70 millions USD pour la tenue des élections, soit 10% du budget électoral qui lui était chiffré à 700 millions USD. Garderont – ils la même proportion cette fois – ci ? Entre – temps, les jours s’égrènent. Le compteur tourne. Tic, tac, …

Eric TSHIKUMA | Zoom Eco

A RE(LIRE) :

RDC : «Machine à voter», le système exige de la transparence sur les coûts et les risques !

Advertisement

Edito

ZoomEco TV