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RDC : les trois avantages de l’emprunt public pour l’Etat congolais

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Emprunts publics @Zoom eco

L’avènement du marché des emprunts publics présente plusieurs avantages pour l’Etat congolais qui a besoin de continuer d’investir dans des projets porteurs de croissance, peu importe l’état de ses finances publiques. De ce fait, le recours à l’emprunt public est un choix intéressant pour le pays afin de faire face aisément aux dépenses publiques d’investissement.

En effet, il est possible pour la RDC d’emprunter, chaque année, des milliards de dollars sur les marchés financiers. Et elle peut le faire dans des conditions qui restent bonnes, son taux d’endettement étant faible. Si l’emprunt congolais est réalisé sur les marchés financiers et si les taux d’intérêt demeurent bas, la probabilité que l’opération soit rentable est élevée.

Investir dans la croissance inclusive

L’emprunt public peut à la fois permettre la relance de certaines entreprises publiques « canards boiteux » et le financement des projets d’infrastructures socialement productives. Sans nul doute, il va également permettre à l’Etat congolais de rationaliser ses moyens pour pouvoir payer les coûts des réformes sur le long terme déjà engagées.

En d’autres termes, grâce à l’emprunt, l’Etat congolais peut gérer le coût de transition des réformes. Car, des réformes à court terme peuvent aider à financer les réformes sur le long terme.

Cet argument sous-entend que tous les investissements publics nécessaires contribuent à améliorer le bien-être et la productivité de l’ensemble de l’activité économique. C’est donc l’investissement dans la croissance qui est la première fonction de l’Etat.

Protéger le pouvoir d’achat

Contrairement aux prélèvements obligatoires, commentent des économistes, la dette publique est un mode de financement exogène. Elle vient normalement de l’épargne excédentaire dormante que les détenteurs souhaitent faire fructifier volontairement.

En clair, cette dette n’exerce pas de ponction directe et immédiate sur le pouvoir d’achat des ménages ou sur la capacité de financement des entreprises. Les ménages ne sont pas contraint pas à réduire de manière significative leur consommation tout comme les entreprises n’ont pas à faire baisser leurs investissements. S’ils le font, ce sera certainement de manière très faible.

Par conséquent, la base fiscale ne sera pas entamée. Car, l’effet distorsif est inexistant ou marginal, ce qui permet à l’État de collecter normalement (conformément aux prévisions) les impôts et les cotisations sociales.

Eviter à l’Etat des ajustements budgétaires

Le fait pour l’Etat congolais de s’endetter va, certainement, épargner au gouvernement de procéder, à des moments critiques, à des ajustements budgétaires massifs et indésirables dans d’autres postes essentiels des dépenses publiques.

Dans l’optique de combler ce déficit, soutiennent des économistes, la possibilité d’augmenter les impôts et/ou de diminuer les dépenses peut faire courir le risque d’amplifier et de prolonger le ralentissement de l’activité économique jusqu’à la récession.

Quoi de plus normal que la dette public apparaisse comme un moyen de soutenir un certain nombre de dépenses publiques tout en permettant de ne pas être trop contraint par la diminution des recettes fiscales.

A RE(LIRE) : le marché des emprunts publics bientôt opérationnel

Soutenir plusieurs dépenses publiques qui peuvent s’avérer fondamentales et favoriser la croissance potentielle à long terme sont, in fine, un avantage important de l’emprunt public. Il tient du fait que les dépenses d’investissement public, par exemple dans les infrastructures des transports et communications intensifient les échanges, entraînent des économies d’échelles et abaissent les coûts de production.

Eric TSHIKUMA

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