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Forum Rebranding Africa : Julien Paluku plaide pour une industrialisation adaptée aux enjeux locaux

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Pour que la Zone de libre-échange Continentale (Zlecaf) soit une réussite, il faudrait que le projet puisse reposer sur une industrialisation adaptée et des mécanismes de financement issus des particularismes locaux. C’est ce qu’a préconisé, le jeudi 17 octobre 2024, Julien Paluku, Ministre congolais du Commerce extérieur, en marge du Forum Rebranding Africa, à Bruxelles en Belgique.

Au cours de ces assises qui ont mis en l’honneur la République Démocratique du Congo, Julien Paluku a souligné l’importance d’une réforme des mécanismes de financement pour garantir et viabiliser le succès de la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf).

Ces ajustements, a-t-il indiqué, sont judicieux pour mieux répondre aux défis économiques locaux et soutenir la robustesse de l’implémentation de la Zlecaf.

« Ces règles doivent être harmonisées afin de faciliter les échanges entre les Nations africaines sans créer de distorsions sur le Marché », a-t-il fait savoir.

Il sied de préciser que la République Démocratique du Congo harmonise déjà ses engagements bilatéraux dans le cadre de la Zlecaf.

Avec la mise en oeuvre effective du projet, le pays devrait fortement tirer profit des enjeux.

Le corridor de Lobito, cet axe ferroviaire stratégique entre la RDC et Angola, doté d’une longueur de 1.344 Km, visant à assurer le transport des métaux indispensables dans la fabrication des véhicules et d’éolienne depuis le site minier jusqu’au port, en est une parfaite illustration.

Pour la Banque mondiale, la Zone de libre-échange continentale africaine a la capacité d’accroître les possibilités d’emploi et les revenus, ce qui contribue à élargir les perspectives de tous les Africains. Elle devrait permettre de sortir de la pauvreté modérée environ 68 millions de personnes et de rendre les pays africains plus compétitifs. Néanmoins, la réussite de sa mise en œuvre sera primordiale et il conviendra notamment de suivre attentivement ses effets sur tous les travailleurs, femmes et hommes, qualifiés et non qualifiés, dans tous les pays et secteurs afin de garantir que l’accord porte pleinement ses fruits. », déclarait Albert Zeufack, désormais représentant pays de la Banque mondiale en RDC.

Globalement, la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) représente une véritable occasion de stimuler la croissance, de réduire la pauvreté et d’élargir l’inclusion économique dans les pays concernés.

Sa mise en œuvre permettrait :

Primo : de sortir 30 millions d’africains de l’extrême pauvreté et d’augmenter les revenus de près de 68 millions d’autres personnes qui vivent avec moins de 5,50 dollars par jour ;

Secundo : d’augmenter les revenus de l’Afrique de 450 milliards de dollars d’ici à 2035 (soit une progression de 7 %), tout en ajoutant 76 milliards de dollars aux revenus du reste du monde ;

Tertio : d’accroître de 560 milliards de dollars les exportations africaines, essentiellement dans le secteur manufacturier ;

Quarto : de favoriser une Progression salariale plus importante pour les femmes (+10,5 %) que pour les hommes (+9,9 %) ;

Quinto : d’augmenter de 10,3 % le salaire destravailleurs non qualifiés et de 9,8 % celui des travailleurs qualifiés.

Flory Musiswa

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