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Monde : à 8.924 USD la tonne, le prix du cuivre chute de 2,85%

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Le prix du cuivre, un minerai clé pour l’économie de la République Démocratique du Congo (RDC), devrait connaître une baisse significative de prix sur les marchés internationaux.

D’après les experts du ministère du Commerce extérieur, entre le 25 et le 30 novembre 2024, le cuivre devrait s’échanger à 8 924,05 USD la tonne, en recul de 2,85% par rapport à la période précédente où il était à 9.186,25 USD.

Cette diminution des prix s’inscrit dans un contexte global où plusieurs autres métaux tels que le zinc, l’étain, l’or et l’argent, ont également enregistré des baisses.

Par exemple, le zinc se négocie désormais à 29.490,05 USD, en baisse de 0,64%, tandis que l’or est à 1.083,78 USD, soit une baisse de 2,72%.

Malgré cette tendance baissière pour plusieurs métaux, deux produits miniers marchands ont vu leurs prix augmenter : le cobalt et le tantale.

Le cobalt se négocie à 24 049 USD et le tantale à 226,80 USD, représentant des hausses respectives de 0,05% et 0,35%.

Les fluctuations des prix des matières premières sont souvent influencées par les dynamiques d’offre et de demande sur les marchés internationaux.

La République Démocratique du Congo, étant l’un des principaux producteurs mondiaux de cuivre, ressent directement ces variations dans son économie.

La baisse de prix du cuivre pourrait avoir des implications importantes pour les revenus d’exportation de la République Démocratique du Congo (RDC), qui dépend fortement de ses ressources minières.

En effet, une chute prolongée des prix pourrait affecter les investissements dans le secteur minier et ralentir la croissance économique.

Les analystes attribuent cette baisse récente en partie au ralentissement économique en Chine, premier consommateur mondial de cuivre. Ce qui a entraîné une réduction de la demande pour ce métal essentiel dans divers secteurs industriels.

Cependant, les prévisions à long terme restent positives pour le cuivre.

Des experts estiment que la demande devrait augmenter avec la transition énergétique mondiale et l’expansion des technologies vertes qui nécessitent des quantités importantes de cuivre.

Pour la RDC, il est crucial d’adopter des stratégies visant à stabiliser les revenus issus du cuivre tout en diversifiant son économie. Cela pourrait inclure des investissements dans d’autres secteurs ou l’amélioration de la chaîne d’approvisionnement pour maximiser les bénéfices tirés des exportations.

Mitterrand MASAMUNA

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